Des enfants en train de jouer dans une rue de Goundam (photos d’archives)
Des terroristes ont encore commis
un crime odieux. Ces individus sans foi ni loi ont intercepté, dimanche
dernier, entre Diré et Goundam distants de 35 km, 9 jeunes âgés de 20 à 26 ans
en partance pour Tombouctou. Ces jeunes auraient été froidement exécutés à bout
portant par les terroristes. La nouvelle de cette barbarie des terroristes
s’est vite répandue comme une traînée de poudre.
Des informations recoupées, il ressort que ces
jeunes avaient embarqué dans un véhicule 4x4 appartenant à un certain Harber
Rabebe, transporteur à Diré, pour rallier Tombouctou où ils devraient passer
les épreuves physiques dans le cadre du recrutement dans l’Armée. Ils auraient
été interceptés par une demi-douzaine de terroristes entre Diré et Goundam.
Selon les témoignages, les
victimes auraient été isolées dans les parages de Belle-Kaka avant d’être
lâchement assassinés par les terroristes. Ceux-ci ont épargné la vie du
chauffeur et de son apprenti à qui, ils auraient ensuite demandé après leur
forfait de venir récupérer les corps de leurs passagers, c’est-à-dire les
victimes en question. Sur place, le chauffeur constatera l’horreur et informera
les autorités compétentes.
Le camp militaire n°2 de Goundam,
assisté des éléments des sapeurs-pompiers de Goundam, de la police et de la
gendarmerie de Goundam, se sont immédiatement rendus sur les lieux où gisaient
encore les 9 cadavres. Ceux-ci furent aussitôt transportés à Diré d’où ils sont
ressortissants.
Selon les témoignages recueillis, les
terroristes seraient du terroir. Et toujours selon les mêmes sources, «ils
disent avoir agi contre des gens qui vont se former, prendre des armes pour
venir les combattre».
La situation a suscité un tollé chez les habitants des
deux localités, surtout dans les familles endeuillées. Certaines d’entre elles
ont perdu à jamais quatre de leurs membres et d’autre leur enfant uniques. La
ville est triste avec la nouvelle de ce crime crapuleux. Les autorités se sont
rendues aux funérailles et aussi apporté l’aide nécessaire aux familles
endeuillées pour les obsèques.
Amap-Goundam
Rédaction Lessor
Le Système des Nations unies au Mali a organisé, du 11 au 13 novembre derniers à Bamako, une session de renforcement des capacités de 50 journalistes venus de la capitale et de l’intérieur du pays, sur la lutte contre la désinformation et le journalisme sensible au conflit..
La campagne spéciale de vaccination et de marquage contre la peste des petits ruminants (PPR), couvrant la période 2025-2026 dans le District de Bamako, a été officiellement lancée hier par le gouverneur du District, Abdoulaye Coulibaly..
Très fréquentées par les adolescents, les salles de jeux vidéo se multiplient dans la capitale. Au-delà du simple divertissement, ces endroits façonnent de nouveaux comportements chez les jeunes. Un univers où se croisent la passion et les paris informels.
La cité des Askia accueille, du 17 au 23 novembre, la 2è édition du festival Koïma initié par l’association «Lassal» de Gao..
Niafunké a abrité, du 13 au 15 novembre derniers, une foire agricole, commerciale et artisanale. L’événement a réuni à la place de l’indépendance de la ville plusieurs commerçants grossistes et détaillants qui ont bien voulu prendre part à ces journées d’échanges et de valorisation.
Faragouaran est une Commune rurale du Cercle de Bougouni, située à 30 km de la capitale du Banimonotié. D’une richesse culturelle immense, elle emboite le pas aux grands cercles des festivals internationaux dans notre pays en cette Année de la culture décrétée par le Chef de l’État..
