Le projet d’une durée de deux ans avait glissé sur une période supplémentaire de six mois
L’évènement présidé par le chef de cabinet du ministère de l’Emploi, de la Formation
professionnelle et de l’Entreprenariat national, Tidiani Youba Diakité, a
enregistré la présence du président du Conseil des investisseurs européens au
Mali (Ciem), Serge Lepooltier et du chargé d’affaires du Royaume du Danemark,
Frederick Peteersen.
Financé
par l’ambassade du Royaume du Danemark et mis en œuvre par le Ciem, ce projet
avait pour objectif de renforcer la croissance économique inclusive stimulée
par le secteur privé pour la génération de revenus et la création d’emplois. Il
était constitué de trois volets à savoir : le volet Centres de formation
pour améliorer la qualité de l’offre de formation au Mali, le volet Entreprises
pour le co-financement aux entreprises pour l’amélioration des qualifications
de leurs employés. Enfin, le volet pour les jeunes femmes vulnérables pour
faciliter leur insertion professionnelle dans des secteurs porteurs de revenus.
Le
président du Ciem, a expliqué que ce projet pilote d’une durée de 2 ans (de
septembre 2021 à décembre 2023) et qui a obtenu une prolongation de 6 mois
(janvier-juin 2024) pour un budget total de plus de 1,130 milliard de Fcfa
était innovant. «Nous sollicitons les partenaires évoluant dans le secteur de
la formation professionnelle, car nous souhaiterions œuvrer pour la poursuite
du projet. Projet qui couvrirait, non pas seulement Bamako et environs proches,
mais également d’autres régions du Mali, et qui bénéficierait de l’expérience
acquise» a détaillé Serge Lepooltier.
Il a précisé que les membres du Ciem sont des
sociétés maliennes, répondant aux exigences des lois maliennes, Par conséquent,
le Ciem a pour rôle d’entretenir le
réseau, actuellement 106 membres (soit autant d’entreprises maliennes), de
contribuer à l’amélioration de l’environnement du climat des affaires. Mais
aussi d’être la porte d’entrée des investisseurs européens et aussi une agence de mise en œuvre pour les
partenaires européens du Mali.
Le chargé
d’affaires de l’ambassade du Danemark a signalé que le besoin
d’équipements, de formation, de connexion entre les entreprises et les centres
de formation et les besoins d’insertion des jeunes sont vitaux. «C’est avec la
conscience de ces affirmations, a-t-il ajouté,
que nous avons pu apprécier toute la pertinence du projet de formation
professionnelle liée au besoin du secteur privé. Il a rappelé que le projet a
pu bâtir une nouvelle approche de formation professionnelle et d’insertion des
jeunes dans le tissu économique.
Selon lui, le programme a accompagné les
centres de formation à monter un business model de formation, économiquement
viable, orienté sur l’innovation et le marché. Et de déclarer que le projet FFP
a sensibilisé les entreprises à intégrer le développement des compétences dans
leur vision et plan stratégique, mais surtout donné de l’espoir à plus de 300
jeunes femmes vulnérables qui ont bénéficié de formation nécessaire à leur
insertion économique.
Le chef
de cabinet du ministère en charge de
l’Emploi a souligné que le changement de paradigme dans le cadre de la
formation professionnelle, est une réalité au niveau de son département et pense que le secteur privé doit tirer
cela. «L’économie du 21è siècle va être
compétitive, c’est en fonction de cela que nous accordons une place de choix à
la formation des ressources humaines de qualité, a fait savoir Tidiani Youba
Diakité.
Pour lui, le programme du Ciem rime avec cette vision. Il a rappelé que le projet vise à améliorer
la qualité de l’offre de formation en adaptant celle ci aux besoins réels du
secteur privé et à favoriser la formalisation de l’économie malienne en
soutenant les entreprises. «Plus de 460 jeunes formés, 1.407 employés
améliorant leur compétence et 339 jeunes femmes prêtes à intégrer des secteurs
porteurs, grâce à une formation adaptée», a-t-il signalé. Avant de remercier le
Royaume du Danemark et le Ciem pour les résultats obtenus. Et d’espérer sur la
prolongation de ce projet pour consolider les acquis.
Fatoumata Mory SIDIBE
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