
Ce potentiel est aussi très un peu mis en valeur. Présent à cette rencontre de haut niveau, le ministre malien de l’Agriculture a fait le point sur ces opportunités, sans occulter les défis à relever pour faire du secteur agricole qui emploie près de 60% de la population active, le moteur du développement dans notre espace.
Selon lui, il y a beaucoup d’efforts à faire en matière de transformation des produits agricoles. «L’agro-industrie est la voie à emprunter pour ce faire», a-t-il souligné. Et d’insister que pour pouvoir moderniser l’agriculture et transformer les produits agricoles, «l’énergie est indispensable». Témoignant que des pistes ont été proposées en matière d’énergie fossile, renouvelable et nucléaire, Daniel Siméon Kelema a relevé l’importance de prendre en compte les aspects politiques comme la déclaration de Malabo sur la croissance et la transformation accélérée de l’agriculture pour une prospérité partagée. Et la déclaration de Maputo qui demande d'allouer 10% des ressources publiques à l’agriculture.
Un autre point à considérer, de l’avis du ministre de l’Agriculture, c’est la prise en compte «des technologies innovantes qui permettraient non seulement d’améliorer la production et la productivité agricole, mais aussi de diminuer les pertes postes récoles et les importations» dont dépendent nos pays pour nourrir les populations. Aussi, la recherche et le renforcement des capacités sont-ils également essentiels pour atteindre la souveraineté alimentaire et l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle.
Pour cela, a préconisé le patron de l’Agriculture, il importe d’accroître l’investissement, tout en diminuant les risques afin d’attirer beaucoup d’acteurs et d’investissements dans le secteur agricole. «Nous allons profiter des conclusions de ces assises en revoyant nos façons de travailler avec les institutions bancaires notamment la manière de monter les projets qui doivent tenir compte de tous les aspects du développement», a promis Daniel Siméon Kelema. Il a précisé que les aspects risques et assurance dans le secteur agricole seront intégrés pour ce faire.
Cheick Moctar TRAORE
Procédant à la clôture des travaux à Séville, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’est réjoui de l’adoption de «L’Engagement de Séville».
L’annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à l’issue de son audience avec son homologue espagnol, José Manuel Albares Buen, hier à Séville en Espagne.
En matière de gouvernance publique, la disponibilité de données, d’analyses et de bonnes pratiques est essentielle pour prendre des décisions à même d’impacter positivement le quotidien des populations..
La problématique a été débattue hier par décideurs, patrons d’institutions de financement et experts… Ils conviennent tous de l’urgence de réformer l’architecture de la dette souveraine et de la suspension du service de dette en cas de crise.
Sans la sécurité et la stabilité, aucun objectif de développement ne pourrait être atteint. C’est pourquoi, les pays de la Confédération des États du Sahel (AES) consacrent le 1/4 de leur budget à cette question. C’est le message que leurs ministres des Affaires étrangères ont fait pa.
L’un des temps forts de cette première journée a été le débat général qui a vu des dizaines de Chefs d’État et de gouvernement se succéder au pupitre pour exposer leur vision du développement et de son financement. L’honneur est revenu au Premier ministre Abdoulaye Maïga de porter l.