
L’ambition à court terme affichée par les autorités étant d’arriver à assurer 19 heures de fourniture d’électricité aux ménages et autres agents économiques. Pour y arriver, le département en charge de l’Énergie explore toutes les pistes possibles. D’où la présence de son chef, Boubacar Diané, à ces BOAD development days.
Rencontre d’échanges et de partage au cours de laquelle, il a été essentiellement question de solaire et de nucléaire pour combler le gap de production énergétique dans nos pays. Ces deux jours ont été enrichissants en terme de communication, de propositions d’opportunités et de solutions, a salué le ministre Diané, interrogé à la fin de la cérémonie de clôture. «Nous avons eu la chance et l’opportunité d’écouter et de discuter avec un nombre important d’experts en la matière. Les discussions seront approfondies avec eux», a-t-il assuré.
Pour lui, la mécanisation, la production, la conservation et la transformation des produits agricoles sont impossibles sans énergie. Une agriculture moderne, productive et durable est presque impossible sans disponibilité de l’énergie en abondance à moindre coût, a-t-il insisté, soulignant la nécessité et l’urgence de faire de «la transition énergétique» une réalité. Pour ce faire, a expliqué le ministre Diané, notre pays va «dupliquer certaines expériences présentées pour véritablement résoudre la crise énergétique». Avant d’ajouter que le nucléaire civil est aujourd’hui incontournable dans beaucoup d’autres secteurs comme la médecine.
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SolarCold : Un projet pour réduire les pertes post-récoltes
Plusieurs start-ups ont été invité à présenter des projets innovants et fort impact sur les populations. SolarCold, porté par un jeune Malien, figurait parmi ces jeunes entreprises. SolarCold est un projet porté par l’incubateur ADCE Mali sélectionné par la BOAD sur plus de 540 dossiers dans l’espace Uemoa et présenté aux BOAD development Days.
Ce projet propose la location de conteneurs frigorifiques solaires mobiles pour lutter contre les pertes post-récolte dans la région agricole de Sikasso, au Mali, où jusqu’à 30% des récoltes sont perdues faute de conservation. Le projet cible particulièrement les petits producteurs, coopératives, femmes rurales et Petites et moyennes entreprises (PME) agroalimentaires. La solution utilise des conteneurs de 20 à 40 pieds, alimentés à 100% par énergie solaire, avec une température positive (+2°C à +10°C), robustes, autonomes et adaptés aux zones rurales.
L’étude de faisabilité montre un investissement total de 394,85 millions Fcfa, avec un chiffre d’affaires prévisionnel annuel de 575 millions de Fcfa, «un ROI de 407%, un TRI de 92,9 % et une récupération en 1 an». SolarCold vise la réduction de 40% des pertes dès la première année, la création de 65 emplois verts, et un fort impact sur les Objectifs de développement durable (ODD).
Le projet a déjà réalisé des partenariats avec des institutions locales et des centres d’innovation. Une analyse des risques a été réalisée avec des stratégies d’atténuation robustes. L’objectif final est de répliquer le modèle à l’échelle régionale (Uemoa) et d’attirer des financements à hauteur de 1,336 milliard de Fcfa.
Synthèse
Cheick Moctar TRAORE
Procédant à la clôture des travaux à Séville, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’est réjoui de l’adoption de «L’Engagement de Séville».
L’annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, à l’issue de son audience avec son homologue espagnol, José Manuel Albares Buen, hier à Séville en Espagne.
En matière de gouvernance publique, la disponibilité de données, d’analyses et de bonnes pratiques est essentielle pour prendre des décisions à même d’impacter positivement le quotidien des populations..
La problématique a été débattue hier par décideurs, patrons d’institutions de financement et experts… Ils conviennent tous de l’urgence de réformer l’architecture de la dette souveraine et de la suspension du service de dette en cas de crise.
Sans la sécurité et la stabilité, aucun objectif de développement ne pourrait être atteint. C’est pourquoi, les pays de la Confédération des États du Sahel (AES) consacrent le 1/4 de leur budget à cette question. C’est le message que leurs ministres des Affaires étrangères ont fait pa.
L’un des temps forts de cette première journée a été le débat général qui a vu des dizaines de Chefs d’État et de gouvernement se succéder au pupitre pour exposer leur vision du développement et de son financement. L’honneur est revenu au Premier ministre Abdoulaye Maïga de porter l.