
Cela constitue jusqu’ici un vaste programme au sein de notre ancienne communauté régionale, la CEDEAO et sa mise en œuvre demeure un défi pour l’organisation ouest africaine. La Confédération de l’AES, toute jeune qu’elle est, semble prendre l’ascenseur en termes d’intégration. La récente décision des trois pays d’éliminer les frontières virtuelles du téléphone en atteste. Cela se matérialise par le service roaming, c’est à dire la disponibilité du service du téléphone quand un abonné est en itinérance de son pays à un autre pays.
Le 15 novembre dernier, nos trois ministres, à la faveur de la Semaine du Numérique au Burkina Faso, avaient jeté les bases du processus d’instauration d’un free roaming ou itinérance libre au sein de la confédération. Le coup d’accélérateur n’a pas attendu longtemps puisque les trois régulateurs viennent de se réunir à Niamey pour donner corps à cette honorable ambition de soulager les usagers téléphoniques de l’espace.
A travers la signature d’un mémorandum d’entente, Saidou Pona Sankaré, le Président de l’AMRTP et ses deux autres pairs entendent, dans leur domaine, concrétiser les recommandations du dernier sommet de la Confédération, le 6 juillet dernier, dans la même ville sahélienne de Niamey.
Dès le 31 décembre prochain, un usager de Yélimané au Mali devrait appeler son parent ou ami de Diapaga au Burkina Faso ou de Dosso au Niger comme s’il appelait son compatriote malien de Diankounté Camara ou de Tin Essako. En somme, ce projet de free roaming casse, sinon abolit les frontières téléphoniques dont le franchissement imposait un surcoût à la tarification. Dans l’imaginaire populaire, pour ces énormes coûts du roaming, l’on parle de la double peine de payer les frais en son nom et en celui de l’appelant.
Si cette expérience se concrétise, l’AES aura donné à l’Afrique une belle leçon d’intégration à travers un outil technologique et technique en pleine révolution qu’est le téléphone avec ses services connexes. Et cette intégration va à la vitesse d’un appel téléphonique d’aujourd’hui avec des réseaux de télécommunication puissants et performants. La vitesse de l’appel était garantie depuis l’avènement du GSM, seul le coût du roaming corsait l’addition.
Il faut dire que de rares expériences ont été tentées entre pays sur le plan bilatéral et d’autres communautés économiques régionales comme la CEMAC ont tenté sans succès. En Europe, depuis 2017 les frais d’itinérance n’existent plus entre les pays de l’UE.
Vivement ce 31 décembre 2024 pour que le Président de la Confédération des états du Sahel, le Général d’armée Assimi Goïta, puisse offrir, en même temps, un somptueux cadeau de fin d’année et de nouvel an à ses concitoyens sahéliens.
Alassane Souleymane
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
Le 2è adjoint au préfet de Diéma, Attayoub Ould Mohamed, à la tête d’une délégation restreinte, comprenant le 2è adjoint au maire de la Commune rurale de Diéma, Nakounté Sissoko, le chef du service subrégional du commerce et de la concurrence, Mamby Kamissoko, et des éléments des Forc.