Perspectives sahéliennes : L’AES dévoile ses symboles, dans la profondeur de ses valeurs

Notre Confédération a ajouté une nouvelle flèche à son arc doré dans le ciel africain et mondial avec le lancement de son nouvel hymne, «Sahel Benkan», interprété simultanément dans les trois États membres ce lundi 9 juin 2025.

Publié mardi 10 juin 2025 à 07:28
Perspectives sahéliennes : L’AES dévoile ses symboles, dans la profondeur de ses valeurs

Les Présidents, le Général d’armée Assimi Goïta, le Capitaine Ibrahim Traoré et le Général d’armée Abdourahamane Tiani, ont présidé la cérémonie de montée des couleurs au son des paroles et de la musique désormais appelées à insuffler une fierté renouvelée aux citoyens de l’espace AES. 


La Confédération s’impose dans nos esprits comme un État pour chaque citoyen sahélien. Les experts en politique s’accordent à dire qu’une confédération est une union d’États indépendants qui, par un ou plusieurs traités, délèguent l’exercice de certaines compétences à des organes communs, sans pour autant créer un nouvel État superposé aux États membres. Plus précisément, en droit constitutionnel, elle se définit comme une association d’États souverains dans le cadre d’une coopération instituée, où les décisions sont prises à l’unanimité (Baghestani, L., 2020). 


En attendant une fédération, la Confédération AES ouvre une nouvelle ère d’espérance aux populations du Sahel. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont marqué l’histoire africaine en signant le 6 juillet 2024 à Niamey le traité fondateur de la Confédération des États du Sahel. 

Sous la direction du Général d’armée Assimi Goïta, premier Président en exercice, la Confédération a avancé à pas maîtrisés, marquant en un an son territoire sur l’échiquier diplomatique et géopolitique avec des symboles forts et identitaires. Son hymne, «Sahel Benkan», porté par des paroles riches en symboles, incarne l’unité des peuples de l’AES. 

Le nouvel hymne «Sahel Benkan» comporte des messages pleins de symboles et permet de transmettre des valeurs extrêmement fortes, des valeurs autour desquelles se retrouvent les peuples de l’AES, comme le résume le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maiga. Le premier couplet ne peut mieux annoncer les couleurs : «Hommage au peuple du Sahel, héritier de grands empires, porteur d’un temps nouveau». Trois couplets et un refrain résument parfaitement le nouvel hymne si l’on se rappelle le sens d’un hymne : «Chant, poème lyrique à la gloire d’un personnage, d’une grande idée, d’un grand sentiment». L’AES, c’est bien la grande idée de ce début du 21e siècle en Afrique.

La Confédération a également dévoilé son logo, ses couleurs, son drapeau confédéral, ainsi que sa devise : «Un espace, un peuple, un destin», affirmant l’unité et la solidarité des nations membres.  D’un point de vue concret, l’AES se dote d’instruments solides. Le passeport AES, entré en vigueur le 29 janvier 2025, facilite la circulation des citoyens et renforce l’identité confédérale. La Banque d’investissement et de développement et l’Autorité du Liptako Gourma, devenue agence d’exécution confédérale, montrent la volonté des Chefs d’État de concrétiser cette union. Enfin, sur le plan militaire, la force conjointe AES multiplie les succès sur le terrain, illustrant la détermination de la Confédération dans la lutte contre le terrorisme. 

Alassane Souleymane

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