Un technicien présente le projet aux officiels
La mairie du District de Bamako, en partenariat avec Sanlam assurance, a lancé, lundi dernier0, les travaux de réhabilitation de l’intersection entre l’avenue d’Abdel Aziz Bouteflika et celle du 22 octobre, aussi connue sous le nom du rond-point de l’École normale supérieure (Ensup). Ce projet, conçu par l’Agence de développement régionale, vise à revitaliser cet espace emblématique. La cérémonie de lancement des travaux a été faite en présence du président de la délégation spéciale de la mairie centrale, Balla Traoré et du directeur général de Sanlam assurance, Bikiry Makanguilé.
Cette activité entre dans le cadre de la feuille de route de la mairie du District, consacrée à l’assainissement et l’embellissement de la ville. Le rond-point, d’un diamètre de 18 mètres avec un périmètre de 57 mètres et une surface de 254 m2, sera réaménagé pour refléter la modernité et le dynamisme de Bamako. Le projet comprend une grille de protection moderne et un mobilier urbain implanté en son cœur. L’élément central du rond-point sera une sculpture composée de trois cubes superposés.
Balla Traoré a fait savoir que cette réhabilitation sera faite avec le soutien et l’accompagnement de Sanlam assurance qui a «voulu jouer sa partition dans l’embellissement de la capitale». Il a encouragé les Maliens à suivre l’exemple de cette compagnie d’assurance. «Même si la réhabilitation de la ville est notre responsabilité, nous devons comprendre que cette capitale est à nous tous. Nous devons tout faire pour attirer les investisseurs», a laissé entendre le président de la délégation spéciale.
Pour sa part, Bikiry Makanguilé a attiré l’attention sur les actions que mène la mairie du District de Bamako pour embellir la ville. Sa structure a décidé d’apporter son soutien à ces actions de la mairie. Car, dira-t-il, ce sont les soutiens des uns et des autres qui aideront notre capitale à changer de visage. «En tant qu’assurance de société citoyenne, il est de notre responsabilité d’accompagner la communauté dans l’embellissement de l’environnement, un élément important dans la vie des citoyens», a expliqué le directeur général de Sanlam assurance. Et de préciser que les travaux seront exécutés dans un délai raisonnable.
N'Famoro KEITA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.