
Cet atelier
marquant la fin des activités vise à évaluer et valider le rapport final du
Projet
C’était à la faveur
d’un atelier présidé par le ministre commissaire à la Sécurité alimentaire,
Redouwane Ag Mohamed Ali, en présence de la représentante de la Délégation de
l’Union européenne (UE) au Mali, Stéphanie Schrevere.
Ce Programme, financé par
l’UE, est une composante du Programme de renforcement de la sécurité
alimentaire au Mali (Proresa). D’une durée de près de 4 ans, il était exécuté
par la Société française de réalisation d’études et de conseils (Sofreco) sous
forme d’assistance technique. Cet atelier qui marquant la fin des activités
vise à évaluer et valider le rapport final du Projet qui a permis de donner une
nouvelle impulsion au mécanisme de suivi-évaluation du DNSA.
C’était à la fois avec
satisfaction et un pincement au cœur que le ministre commissaire à la Sécurité
alimentaire a procédé à l’ouverture des travaux. «J’ai découvert ce
magnifique projet en octobre 2021, juste quelques jours après ma prise de fonction
comme ministre commissaire à la Sécurité alimentaire et je m’étais déjà réjoui
que ses objectifs et son approche cadrent parfaitement avec ma mission et ma
vision. Qui était d’impulser une dynamique nouvelle de bonne gouvernance pour
plus d’impact dans le secteur», a témoigné Redouwane Ag Mohamed Ali.
Selon lui,
le suivi-évaluation constitue une composante essentielle de la bonne gestion et
de la redevabilité d’un dispositif comme le nôtre en ce sens qu’il permet de
disposer d’instruments d’appréciation de l’efficacité et de l’impact de nos
actions, et de ce fait, permet de faciliter les prises de décisions et partager
les résultats en toute transparence et en toute responsabilité.
Le ministre commissaire à la Sécurité
alimentaire dira qu’en presque quatre ans d’activités, l’assistance technique
mise en œuvre par Sofreco a permis, entre autres, de développer de
précieux outils d’aide à la décision aussi bien dans la surveillance de la
vulnérabilité alimentaire que dans la planification et la mise en œuvre des
réponses. Mais aussi d’organiser et de structurer nos données et informations
sur le secteur sous forme de bases de données pour mieux répondre aux besoins
d’information des parties prenantes.
Cette assistance au projet,
dira-t-il, a également permis de définir une architecture fonctionnelle de
planification, de suivi-évaluation et de gestion de l’information et de mettre
en place une plateforme informatique pour le suivi-évaluation du DNSA
permettant l’accès, à distance, à des informations pertinentes, désagrégées et
à jour sur le dispositif, la situation du secteur et des opérations de
réponses. Sans oublier d’identifier et de décrire les principaux emplois
métiers en lien avec la gestion du système de suivi-évaluation et d’élaborer
les fiches de postes et de renforcer les capacités de près de 150 cadres et
personnels administratifs de soutien sur des thématiques diverses.
«C’est un travail très
satisfaisant qui a été abattu par ce programme malgré les difficultés qui ont
marqué sa période de mise en œuvre comme la pandémie de Covid-19, les troubles
sociopolitiques et les mesures de restriction et sanctions économiques et
financières. Et ce, pendant que l’enjeu pour notre dispositif était vital, car
il s’agissait de faire mieux que dans le passé avec des ressources financières
de plus en plus rares, en intégrant davantage d’innovations dans nos
interventions aussi bien en termes de planification, de mise en œuvre que de
communication pour une plus grande efficacité», a reconnu le ministre commissaire
à la Sécurité alimentaire.
À en croire Redouwane Ag Mohamed Ali, ce mécanisme réformé de suivi-évaluation constitue, aujourd’hui, un puissant levier, susceptible d’accroître les capacités et la qualité dans différentes interventions de sa structure, notamment à travers ses trois dimensions de pilotage des actions, de partage d’informations et de redevabilité. À ce titre, il a rendu hommage à toute l’équipe d’assistance technique de Sofreco.
Makan SISSOKO
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