Le DG de l’ORTM, Hassane Baba Diombélé propose un renouveau de la manifestation
Les participants s’habillent
exclusivement en tenue traditionnelle. Le cadre de la manifestation qu’est
l’esplanade du Centre international des conférences de Bamako (CICB) sera décoré
entièrement avec des tissus et accessoires traditionnels. Le menu aussi sera
typiquement malien tout comme la musique dans une atmosphère de kermesse.
Chacun pourrait s’inspirer de son ethnie, notamment de ses habitudes et modes
vestimentaires.
La direction générale de
l’ORTM a simplement voulu combiner l’anniversaire de l’ORTM 2, prévu pour le 31
décembre, et celui de la Chaîne II que consacre le 22 mars de chaque année pour
en faire un grand événement. D’où le bal de costume traditionnel ou «Yere don
chou» en bamanan. «Nous organisons cette activité pour permettre à la jeunesse
malienne de faire un saut dans nos us et coutumes», explique le directeur de
l’ORTM. Il est bon de préciser que le bal de costume traditionnel était un événement
phare de l’ORTM au niveau de la Chaîne II. Il invite les jeunes à un retour aux
traditions en termes d’habillement, de mets culinaires et de folklore. C’était à
l’époque avec Alioune Ifra Ndiaye, le doyen Koli qui en était le grand réalisateur
et d’autres grandes figures de «Bozola».
Le premier numéro de ce bal
de costume traditionnel a eu lieu en 1997 à l’issue des jeux d’invisibilité
qu’on organisait au niveau de la Chaîne II. À l’époque, pour un coup d’essai,
ce fut un coup de maître. Cette année, c’est l’esplanade du CICB qui
accueillera l’événement, vendredi prochain à partir de 21 heures. Il est prévu
des plateaux. Il y aura la grande scène pour permettre à certains artistes de
prester en l’occurrence Abdoulaye Diabaté, Petit Gouro, Malik Dramé pour ne
citer que ceux-ci. Mais aussi des scènes annexes avec des artistes comme le
groupe Tartit et des balafonnistes. La restauration avec des mets traditionnels
proposera des spécialités maliennes, notamment du «djouka», du «fari» mais
aussi des boissons locales comme les jus de bissap et de gingembre.
L’innovation majeure est la séquence
de lutte traditionnelle. Pour ce faire, un espace sera érigé à cet effet avec
des professionnels pour tenir en haleine le public. À l’issue de cette compétition,
des prix seront remis aux meilleurs lutteurs. Il y aura aussi le défilé de mode
avec la famille de feu Kandioura Coulibaly, un grand artiste qui s’est distingué
dans le monde à travers la promotion de tenues vestimentaires traditionnelles.
Aujourd’hui, son héritage est
tenu par sa fille qui proposera un défilé. Il faut aussi s’attendre à d’autres
surprises. Sans oublier l’exposition photo pour laquelle, l’Agence malienne de
presse et de publicité (Amap) et la Maison africaine de la photo (MAP) qui
dispose du plus grand fond photographique, notamment de 1960 à nos jours,
seront mises en contribution. C’est une cerise qui va agrémenter le gâteau pour
nos téléspectateurs et auditeurs. L’événement sera en direct au niveau de la
radio mais nous avons prévu une grande production au niveau de la télé.
L’ORTM tentera de pérenniser cette initiative qui fait la fierté de nos compatriotes. Ceux-ci sont fiers de montrer leur savoir-faire. Aujourd’hui, on parle de Mali Kura et les Maliens aiment leur «maliennité». C’est l’occasion de le montrer et de prouver ce que nous sommes à la face du monde dans nos traditions culturelles, insiste Hassane Baba Diombélé. L’entrée sera bien évidemment gratuite, car il s’agit d’une activité populaire.
Youssouf DOUMBIA
Le clou de l’évènement sera la «Nuit de l’AES», qui aura lieu le mardi 3 septembre au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba.
Clap Ivoire est un festival de films de courts métrages mettant en compétition les jeunes techniciens et réalisateurs des huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) depuis 2004. Cet événement du 7è art est organisé annuellement par la Côte d’Ivoire. Il.
L’association Festival de films de femmes, en collaboration avec l’Afim, organise du 31 août au 3 septembre, la 1ère édition du Festival international de films de femmes à Bamako. Le thème de cette 1ère édition est : «Femmes et 7è art, enjeux et défis.».
Le court métrage documentaire (26 minutes) de Fatoumata Coulibaly intitulé «Le fleuve intarissable Sira Diop» sera le film d’ouverture de la 1ère édition du Festival international de films de femmes. C’est le portrait de cette grande dame dont le combat pour la promotion de la femme au Mal.
Quatre films maliens ont été sélectionnés sur plus de 100 candidats pour cette 1ère édition du Fiffem qui aura lieu du 31 août au 4 septembre à Bamako. Le festival organisera aussi une nuit dédiée à la Confédération de l’Alliance des États du Sahel.
Pour bénéficier de la protection par le droit d’auteur, une œuvre photographique doit faire preuve d’un caractère artistique et original. À condition d’être déclarée, la déclaration étant son acte de naissance.