
Cette déclaration a été faite la semaine dernière par la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d’une conférence de presse. C’était après le premier sommet de l’AES qui s’est tenu le 6 juillet dernier à Niamey dans la capitale nigérienne, auquel ont participé les présidents de Transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, du Mali, le colonel Assimi Goïta, et du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie de la République du Niger, le général Abdourahamane Tiani. Les dirigeants des trois pays ont adopté la Déclaration de Niamey, dans laquelle ils ont officiellement annoncé la création de la Confédération de l’AES.
Les objectifs sont définis : consolider les efforts pour assurer la sécurité et résoudre les problèmes socio-économiques des membres de cette union. Les domaines prioritaires de coopération au sein de l’Alliance sont la création de forces armées collectives des États de Sahel pour lutter contre les formations terroristes, la réalisation de grands projets communs dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, du commerce et des finances, y compris la création d’une Banque d’investissement et d’un Fonds de stabilisation. S’y ajoute la mise en œuvre de mesures coordonnées dans le domaine de la politique étrangère et la garantie de la libre circulation des personnes, des marchandises et des services.
«Nous considérons la création de la Confédération comme une étape importante vers la recherche de solutions efficaces aux problèmes communs de lutte contre les groupes islamistes dans la zone Sahara-Sahel, ainsi que vers la réalisation d’un développement durable», a soutenu la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Et d’ajouter : «Conformément à notre principe fondamental des solutions africaines aux problèmes africains, nous estimons que cette initiative des dirigeants des trois pays correspond pleinement aux intérêts de leurs peuples». Maria Zakharova s‘est dit convaincue que la création de la Confédération de l’AES aura un impact positif sur l’émergence d’une nouvelle architecture de sécurité régionale.
Souleymane SIDIBE
Dans cet entretien qu’il a accordé à L’Essor, l’enseignant-chercheur fait le bilan des 34 ans de la démocratie malienne. Le vice–doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques de Bamako (FSAP) revient également sur les promesses inachevées de 1991 et les urgences du présent.
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