Vu l’efficacité des séances
de rééducation, cette année, à l’occasion de la 27è journée mondiale du
bégaiement, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a
décidé de parrainer la prise en charge orthophonique de 50 personnes bègues.
Cette décision a été officialisée, le vendredi dernier au siège de la
Fédération nationale des associations des personnes handicapées sise à
Bakaribougou en Commune II du District de Bamako, par le staff des œuvres
sociales du Chef de l’État dirigé par le conseiller spécial du Président de la
Transition, Aguibou Dembélé.
Fait appréciable dans notre
pays qu’un Chef de l’État ait du souci bienfaisant aux personnes atteintes du
bégaiement après 25 ans d’existence de l’Association vaincre le bégaiement au
Mali (AVB-Mali). Mme Djiguiné Hatouma Gakou, présidente de la Fédération
nationale des associations des personnes handicapées, s’est réjouie #du geste
philanthrope du Général Assimi Goïta tout en relevant ses différents dons en
leur faveur.
En effet, la 27è journée
mondiale du bégaiement a pour thème : «Le pouvoir de l’écoute». Défini comme un
trouble de l’expression verbale affectant le rythme de la parole d’une
personne, caractérisé par des répétitions et prolongations involontaires des sons,
syllabes, mots ou phrases. Et par des pauses silencieuses involontaires,
incapable de produire un son en présence d’un interlocuteur, le bégaiement est
un problème complexe qui touche plus de 1%de la population mondiale, soit plus
de 70 millions de personnes.
Selon le président de
l’AVB-Mali, dans le souci donc d’alléger les souffrances des personnes bègues,
cette association a été créée en 2005 pour notamment sortir les personnes
bègues de leur isolement. Moussa Camara expliquera qu’il s’agit de réduire le
bégaiement dans la société malienne, voire l’éradiquer, renforcer les capacités
d’élocution et professionnelles des personnes bègues à travers la
sensibilisation et la rééducation orthophonique.
Également, a-t-il ajouté,
l’AVB-Mali œuvre pour favoriser la réinsertion socioprofessionnelle des
personnes bègues, promouvoir la formation initiale et continue des
orthophonistes et leur intégration dans la fonction publique. Raison pour
laquelle l’organisation plaide pour la création d’un centre orthophonique de
prise en charge du bégaiement et d’autres troubles de langage. Surtout pour la
création d’une école d’orthophonie dans notre pays tout en recherchant des
bourses d’études en orthophonie. Moussa Camara a salué et remercié à sa juste
valeur le président de la Transition avant d’introduire la doléance de
construire un siège au profit de son association.
Le conseiller spécial du
Chef de l’État, chargé des œuvres sociales a lié cette prise en charge
orthophonique dans le cadre de la journée du 3 décembre dédiée aux personnes
vivant avec handicap. Selon Aguibou Dembélé, le Général d’armée Assimi Goïta a
décidé d’étendre cette célébration à tout le mois de décembre afin de faire
parler son cœur envers les personnes vivant avec un handicap.
Ainsi, des vivres
et de non vivres ont été offerts aux femmes vivant avec un handicap. Des motos
tricycles et d’autres cadeaux ont été aussi donnés. La prise en charge
orthophonique de ces 50 personnes bègues leur permettra de
s’affranchir de leur mal.
Oumar DIAKITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.