
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies
Le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des
Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minsuma) court dans notre pays
jusqu’au 30 juin prochain. à la demande du Conseil de sécurité des Nations
unies, le secrétaire général a fait un rapport sur l’état des lieux chaque
trois mois.
Le dernier rapport en date est donc sorti ce mois de janvier. Il décrit
un tableau panoramique de la situation au Mali, allant du contexte politique à
l’Accord de paix d’Alger en passant par la problématique sécuritaire, les
droits humains, le développement économique, etc.
Le rapport informe le Conseil des efforts consentis par le
Mali dans la mise en œuvre des recommandations formulées lors des Assises
nationales de la refondation et des avancées enregistrées dans la mise en œuvre
de l’Accord pour la paix et la réconciliation, même s’il note des difficultés
apparues après que les mouvements signataires ont décidé de suspendre leur
participation au mécanisme de suivi de l’Accord jusqu’à la tenue d’une réunion
avec l’équipe de médiation internationale, destinée à discuter de l’avenir du
processus de paix.
Il fait un survole général des actions entreprises par
rapport au projet de constitution et la mise en place des membres de l’Autorité
indépendante de gestion des élections (AIGE).
À l’instar des précédents rapports, la Minusma souligne les
actions qu’elle mène pour soutenir les efforts de stabilisation entrepris par
les autorités de la transition. Ainsi, la mission affirme, entre autres, avoir
mener avec les Forces de défense et de sécurité maliennes 81 patrouilles
coordonnées à Gao, Ménaka, Mopti et Tombouctou, dont cinq patrouilles de longue
distance à Bara et Gargouna (Région de Gao), afin d’améliorer la circulation
sur ces axes et de sécuriser les foires et les marchés.
Mais constatant
l’intensification des actions des groupes armés signataires de l’Accord de paix
pour contrer la progression des groupes extrémistes dans le nord, la mission prévient
que cette offensive des mouvements signataires en dehors des zones convenues
dans l’Accord pourraient fragiliser le cessez-le-feu et accroître les risques
de rupture involontaire du statu quo.
S’agissant de la sécurité des soldats de la paix, la Minusma s’alarme des attaques perpétrées contres ces derniers par les groupes terroristes avec son lot de morts et de blessés tout en attirant l’attention sur l’afflux croissant de personnes déplacées vers les centres urbains.
Cependant, elle note une certaine amélioration du rétablissement de
l’autorité de l’État dans le nord et le centre du pays, une amélioration à
laquelle elle affirme avoir apporté son concours. Quant à la situation des
droits humains, le rapport souligne que «les attaques perpétrées par des
groupes extrémistes violents contre des civils ont représenté la majorité des
atteintes recensées”.
Parlant de l’impact du conflit sur les enfants, le rapport
indique que quelque 1.950 écoles restent fermées, affectant plus de 587.000
enfants, en particulier dans la Région de Mopti. S’agissant de la liberté de
circulation de son personnel, la mission se plaint des restrictions de
mouvement, restrictions qui, selon elle, rendent de plus en plus difficile
l’accomplissement de sa mission dans différents secteurs.
En outre, le rapport estime que bien que “des efforts aient été
déployés pour remédier aux problèmes de sécurité dans le pays, force est de
constater que le niveau et la fréquence des incidents violents restent
exceptionnellement élevés…”.
Selon le document, “les attaques menées contre les
civils par les groupes terroristes, les luttes d’influence qui opposent ces
derniers et les activités violentes menées par les milices communautaires
restent une réalité quotidienne qui suscite l’inquiétude, tout comme les
attaques perpétrées contre les Forces de défense et de sécurité maliennes et la
Minusma”.
Selon nos informations, les autorités nationales ont élaboré leur réponse au rapport qui fera l’objet d’une rencontre le 27 janvier entre le Mali et le Conseil de sécurité à New York. En attendant, la mission affirme que la capacité opérationnelle de son équipe spéciale mobile de Gao a été fortement affectée par le retrait du contingent suédois et la fin des opérations des contingents britanniques.
Correspondance particulière
Mamady KABA
Rédaction Lessor
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