
L’auteure lors de la cérémonie de présentation et de dédicace
L’auteure des deux ouvrages est bien reconnue pour son engagement en faveur des droits des femmes, mais en tant que cheffe de la division communication institutionnelle au Conseil national de Transition (CNT). Militante engagée pour l’égalité des sexes, elle préside le Réseau des jeunes femmes leaders d’Afrique (Refa) et continue d’œuvrer pour l’autonomisation des femmes à l’échelle continentale.
«Kourouni Damba entre lames et rêves» a été écrit, il y a plus de dix ans par l’auteure, mais il a été édité seulement cette année. À ses oncles disparus, elle dédie ce roman qui décrit la vie d’une héroïne : Kourouni Damba. C’est une jeune fille dont la force et le courage forcent l’admiration. À un certain âge, l’innocente prend une décision radicale : fuir avec ses camarades pour échapper à l’excision, une pratique qu’elles refusent de subir en silence. Leur fuite les expose à de nombreux obstacles, mais elles font montre d’une grande détermination.
Kourouni, en particulier, se distingue par une résilience hors du commun. Elle lutte, tombe, se relève et parvient à se hisser au sommet, sans jamais oublier les siens. Tout n’a pas été facile, mais elle s’est forgée dans la douleur et le courage pour bâtir une vie meilleure. Ce roman nous rappelle que les filles de cette histoire sont parties de rien, qu’elles ont connu la douleur, l’humiliation, la peur, mais elles sont restées solidaires. Et surtout, elles ont cru que leur vie pouvait être différente. Kourouni est allée en Europe pour les études, mais elle n’a jamais oublié d’où elle vient.
Elle n’a jamais renié ses racines et a su conjuguer progrès et valeurs, intelligence et attachement. Ce roman est aussi un bel équilibre entre tradition et modernité, il nous plonge dans la société malienne et pose la question de la femme dans cette société. Quant à «Femmes d’Afrique : Leadership et autonomisation pour un avenir durable», c’est un livre constitué de 15 chapitres abordant chacun les rôles de la femme dans la société.
Ce livre explique les places que les femmes d’Afrique occupent ou qu’elles pourraient occuper dans tous les secteurs dans le monde. Il donne des exemples de femmes leaders, des conseils pratiques et des solutions adaptées pour l’épanouissement et l’autonomisation de la femme. Cet ouvrage est aussi un cri du cœur qui traverse les frontières pour parler au cœur de toutes les femmes du continent. Il explore les chemins que les femmes africaines empruntent pour se libérer, s’affirmer et transformer leurs sociétés. Il parle également des défis, des engagements et d’espoir.
À travers des analyses riches, des témoignages vibrants, des exemples inspirants, Tacko Niambele dresse le portrait d’une Afrique féminine debout, une Afrique portée par des femmes qui refusent le silence, la soumission imposée, mais aussi d’être de simples spectatrices de leur destin. Ce livre est un hommage à toutes celles qui osent. Il montre que le leadership féminin ne se limite pas aux grands bureaux ou aux hautes sphères, qu’il est partout dans les villages, foyers, marchés, écoles et champs de bataille du quotidien.
L’auteure a remercié toutes les personnes qui l’ont soutenue et aidée pour la sortie de ce livre et a précisé que ces histoires sont un miroir du combat pour l’autonomisation, la scolarisation de la femme, mais aussi des leçons de force, de courage, un appel à la reconnaissance du leadership des femmes aujourd’hui et demain. Le lancement a été marqué par des témoignages de la famille de l’auteure, de ses amies et collègues qui ont salué son travail acharné et son impact positif sur la société malienne. Il y a eu ensuite une séance de dédicace.
Alima Nia DOUMBIA
Rédaction Lessor
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.
Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.