Les bénéficiaires ont apprécié l’initiative à sa juste valeur
Autorités politiques, coutumières et traditionnelles se sont jointes à leurs populations pour partager les repas de rupture du jeûne. Parmi les officiels, le conseiller aux affaires sociales et culturelles du gouverneur du District de Bamako, Moussa Dembélé. La rupture du jeûne est intervenue à 18 heures 43 mn et chacun a choisi ses mets préférés (tisane, lait, salade, viande, poisson). La rupture a été suivie de la prière collective du crépuscule dirigée par l’imam Alabdoulaye Sow.
La fidèle musulmane Awa Thiermé a félicité les autorités pour l’organisation de cette opération de rupture collective. «Ce geste de solidarité gouvernementale permet aux nécessiteux de rompre leur jeûne avec espoir», s’est-elle réjouie. Pour son coreligionnaire Adama Singaré, cette initiative du Chef de l’État renforce la cohésion sociale, la solidarité et consolide la paix et la réconciliation nationale dans le pays. Il a souhaité que l’opération «Sunkalo solidarité» soit perpétuée.
Le président du Conseil national des jeunes de la Commune II, Modibo Sangho, a, lui aussi, remercié les autorités d’avoir honoré la jeunesse à travers cette rupture collective du jeûne. Pour lui, l’opération «Sunkalo solidarité» renforce la cohésion sociale, le vivre ensemble.
Il faut rappeler que cette rupture collective du jeûne s’inscrit dans le cadre de la 2è édition de l’opération «Sunkalo solidarité» organisée par le gouvernement sous l’impulsion du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. Elle a pour slogan «Partageons ensemble dans la communion».
Sidi WAGUE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.