Projet Shifin ni tagne : Pour redonner de l’espoir à près de 20.000 jeunes

Dans le cadre de l’appui à la couche juvénile de notre pays, les États-Unis d’Amérique (USA) viennent d’initier à travers l’Agence américaine pour le développement international (USAID), un projet dénommé : «Shifin Ni Tagne» (développement et progrès de la couche juvénile en langue nationale Banankan).

Publié mercredi 11 décembre 2024 à 07:33
Projet Shifin ni tagne : Pour redonner de l’espoir à près de 20.000 jeunes

Des jeunes lors du lancement de ce programme,  vendredi dernier à Bamako

 


Le lancement de ce programme a eu lieu, vendredi dernier à Bamako, sous la présidence du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civile et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba. C’était en présence de son collègue de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, de l’ambassadeur des USA au Mali, Rachna Korhonen et d’autres invités de marque.

Le projet «Shifin Ni Tagne» est une initiative quinquennale (2024-2029) qui mobilisera 25 millions de dollars (environ 15 milliards de Fcfa). Il est destiné à soutenir les jeunes marginalisés des Régions de Ségou, Mopti et du District de Bamako. Mis en œuvre par l’ONG international «FHI 360» et un consortium de cinq partenaires locaux, il couvre des jeunes de la tranche d’âge 15 à 29 ans, plus particulièrement les jeunes femmes et les jeunes handicapés dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la productivité.

En engageant les systèmes familiaux et communautaires, le projet envisage de toucher 18.000 à 20.000 jeunes avec les outils, les ressources et les compétences nécessaires pour prendre le contrôle de leur vie, faire des choix positifs et devenir des forces influentes au sein de leurs communautés.

«Shifin ni tagne» a été conçu en collaboration avec des organisations maliennes et des jeunes. Son travail est ancré dans des principes de développement positif de la jeunesse qui conduisent à des actions menées par des jeunes.

Il permettra aux jeunes d’avoir la capacité de réaliser leurs objectifs personnels, en acquérant des informations et des services fondamentaux en matière de santé sexuelle et reproductive, mais aussi de faire des choix plus sains et en s’orientant vers leurs propres perspectives d’entreprises et d’emplois grâce à des compétences techniques améliorées. Ainsi qu’une meilleure compréhension de l’économie locale.

L’ambassadeur a placé l’évènement dans son contexte. Rachna Rachna Korhonen a expliqué que les jeunes représentent plus de 60% de la population malienne. Mais, a-t-elle ajouté, ils font face à des défis majeurs, notamment un chômage élevé, un accès limité à l’éducation, la vulnérabilité et la radicalisation. Malgré ce tableau sombre, la diplomate américaine reste confiante.

 «L’avenir du Mali dépend du potentiel de ses jeunes», a-t-elle déclaré, tout en assurant que cette couche est au cœur de ce projet. Elle a insisté sur la collaboration entre tous les secteurs et départements ministériels, mais surtout sur une implication directe des jeunes. «Je tiens également à souligner que les jeunes sont au cœur de cette collaboration. Ils sont la solution, non le problème. Ils sont les leaders, pas les récipiendaires et rien ne devrait être fait sans eux», a martelé l’ambassadeur.


La représentante des jeunes à la cérémonie, Aminata Sissoko, a rappelé que les jeunes ont des rêves et des ambitions. D’où, l’impérieuse nécessité pour eux de s’engager pour dessiner les contours d’un Mali meilleur. Toutefois, en dépit des difficultés de la couche juvénile dans notre pays, l’espoir est permis, selon elle, surtout avec l’appui des partenaires comme l’USAID. Aminata Sissoko pense que de tels projets représentent un moyen pour la jeunesse d’acquérir des compétences nécessaires, non seulement pour leurs promotions personnelles, mais aussi pour le développement du pays.

Pour sa part, le ministre Abdoul Kassim Ibrahim Fomba a insisté sur la pérennisation de ce projet pour éviter qu’il soit un projet de plus. Mais aussi pour que les principales cibles puissent en tirer le maximum de profits, non seulement pour elles-mêmes, mais aussi pour le pays. Le ministre chargé de la Jeunesse et des Sports a souligné que les jeunes doivent s’approprier les projets pour les pérenniser et poursuivre avec les activités même après le départ des partenaires. Et d’encourager les jeunes bénéficiaires à s’investir pour la réalisation et la viabilité dudit projet.

Mohamed TRAORE

Lire aussi : Faits divers à Bamako : L’homme à la guigne

Les choses ne se passent pas bien au site d’orpaillage. Il décide de venir à Bamako après une escale. Mais il s’endort et se retrouve directement à Bamako.

Lire aussi : Banankabougou : Le «Rat» de bar échappe de peu au lynchage

Complètement ivre, il s’empara du téléphone portable de la compagne de son bienfaiteur avant de disparaître.

Lire aussi : Sécurité à Bamako : Sabalibougou dispose désormais de son commissariat de police

Le joyau, entièrement financé sur le budget national, est bâti sur 1.200 m2. Il comporte plusieurs bureaux avec les commodités requises pour le travail.

Lire aussi : Promotion 2023-2024 de l’Intec Sup : Baptisée du nom de l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga

Ils étaient 700 étudiants en Licence et en Master de la promotion 2023-2024 de l’Institut supérieur des techniques économiques comptables et commerciales (Intec Sup) à recevoir leurs attestations de fin d’études au cours d’une cérémonie, organisée le week-end dernier au Centre interna.

Lire aussi : Yorodianbougou : Le commerçant victime de sa naïveté

Il fit connaissance avec un mécanicien auto venu faire ses achats dans sa boutique. Le courant passe et ils se lient d’amitié. Quelques temps après, le mécano le gruge et disparaît avec sa voiture.

Lire aussi : Sénou : Le laveur de motos était un véritable braqueur

Il a sollicité et obtenu un travail dans une station de lavage de véhicules. Après son départ définitif des lieux, il y retourna pour commettre un braquage à main armée.

Les articles de l'auteur

Faits divers à Bamako : L’homme à la guigne

Les choses ne se passent pas bien au site d’orpaillage. Il décide de venir à Bamako après une escale. Mais il s’endort et se retrouve directement à Bamako.

Par Mohamed TRAORE


Publié lundi 24 mars 2025 à 07:53

Banankabougou : Le «Rat» de bar échappe de peu au lynchage

Complètement ivre, il s’empara du téléphone portable de la compagne de son bienfaiteur avant de disparaître.

Par Mohamed TRAORE


Publié lundi 17 février 2025 à 08:05

Sécurité à Bamako : Sabalibougou dispose désormais de son commissariat de police

Le joyau, entièrement financé sur le budget national, est bâti sur 1.200 m2. Il comporte plusieurs bureaux avec les commodités requises pour le travail.

Par Mohamed TRAORE


Publié lundi 27 janvier 2025 à 07:58

Promotion 2023-2024 de l’Intec Sup : Baptisée du nom de l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga

Ils étaient 700 étudiants en Licence et en Master de la promotion 2023-2024 de l’Institut supérieur des techniques économiques comptables et commerciales (Intec Sup) à recevoir leurs attestations de fin d’études au cours d’une cérémonie, organisée le week-end dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB)..

Par Mohamed TRAORE


Publié lundi 27 janvier 2025 à 07:23

Yorodianbougou : Le commerçant victime de sa naïveté

Il fit connaissance avec un mécanicien auto venu faire ses achats dans sa boutique. Le courant passe et ils se lient d’amitié. Quelques temps après, le mécano le gruge et disparaît avec sa voiture.

Par Mohamed TRAORE


Publié jeudi 09 janvier 2025 à 07:37

Sénou : Le laveur de motos était un véritable braqueur

Il a sollicité et obtenu un travail dans une station de lavage de véhicules. Après son départ définitif des lieux, il y retourna pour commettre un braquage à main armée.

Par Mohamed TRAORE


Publié mercredi 08 janvier 2025 à 07:25

Lancement du volontariat Yiriba senior : Le CNPV innove avec un nouveau programme

Le Centre national de promotion du volontariat au Mali (CNPV) a organisé, samedi dernier à la Maison de la presse, une conférence de presse. C’était l’occasion pour les responsables de la structure de procéder au lancement officiel du programme dénommé «Yiriba ou volontariat senior»..

Par Mohamed TRAORE


Publié mardi 31 décembre 2024 à 07:46

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner