
Plus de 2 millions de personnes vivent sur des terres dégradées
C’est le principal enseignement qui ressort du premier comité de pilotage du PRTD-Mali tenu, hier dans ses propres installations.
C’était sous la présidence du
ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable,
Mamadou Samaké, en présence du coordinateur du Projet, Madou Diallo, et des
membres du comité.
Le PRTD-Mali a été initié par les
autorités de la Transition sur la base d’un certain nombre de constats au
nombre desquels plus de 100.000 ha de terres forestières sont perdues chaque
année. Plus de 2 millions de personnes vivent sur des terres dégradées et près
de 90% des ménages dépendent du bois de chauffe et du charbon de bois comme
sources d’énergie. Ensuite, les terres cultivées sont de plus en plus affectées
par diverses formes de dégradations affectant les moyens d’existence de
nombreux ménages, a rappelé Mamadou Samaké.
Pour faire face à ces
problématiques, dira le ministre chargé de l’Environnement, le gouvernement a
eu l’accompagnement technique et financier de la Banque mondiale avec laquelle
il a signé un accord de financement pour un montant d’environ 90 milliards de
Fcfa et mis en vigueur depuis le 10 janvier dernier.
Selon le ministre Samaké, le plan de travail
du budget annuel est le fruit d’un processus participatif et itératif avec
l’ensemble des parties prenantes. Il répond aux orientations et aux principes
stratégiques suivants, le choix des activités basé sur les trois principes du
projet qui sont le capital social, le capital culturel et le capital naturel
permettant de toucher les bénéficiaires directs.
Autres orientations et
principes stratégiques, il y a la sélection des activités qui contribuent à
impacter positivement les indicateurs du cadre des résultats du projet, la
prise en compte des orientations, des conclusions et recommandations de la mission
d’appui technique de la Banque mondiale et les leçons tirées de la mise en
œuvre des projets de réhabilitation économique et environnementale du fleuve
Niger et du Programme de gestion des ressources naturelles et changement
climatique. Outre, la définition des responsabilités des différentes parties
prenantes pour chaque activité programmée.
Quant au coordinateur du
PRTD-Mali, il a expliqué que le budget sera utilisé pour le financement des
activités du renforcement des capacités des ressources humaines, la mise en
place des alliances productives, des sous projets en matière de restauration
des terres et celle des fermes agro sylvo pastorales communautaires intégrées.
Le projet va faire un vaste
programme de restauration et de protection des berges du fleuve Niger à Mopti,
Konna et Kayes et travaillera à la
restauration du paysage, a fait savoir Madou Diallo. Et de saluer l’engagement
des autorités pour la réussite de ce projet et de susciter davantage leur accompagnement pour accomplir les activités
du projet.
Rappelons que l’ordre du jour de la réunion portait sur la présentation et l’adoption du manuel des procédures du Projet, l’examen et l’adoption du Plan de travail et de budget annuel 2024 et de la Charte et du Code de déontologie de l’Audit interne.
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Leur collaboration s’articulera autour d’axes concrets que sont le partage d’informations pertinentes, la sensibilisation des acteurs, le renforcement des capacités techniques et l’évaluation rigoureuse des risques de corruption.
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