#Mali : Plateforme Une seule santé : Pour une meilleure coordination de la communication des risques

La plateforme nationale : «Une seule santé» a tenu, hier dans un hôtel de la place, une réunion ordinaire du Groupe thématique de communications des risques. La session était présidée par le chef du département production et documentation au Centre national d’information d’éducation et de communication pour la santé (CNIECS), Mamadou Diallo.

Publié mardi 21 mai 2024 à 17:12
#Mali : Plateforme Une seule santé : Pour une meilleure coordination de la communication des risques

 Une vue du présidium lors de l’ouverture des travaux

 

 C’était en présence de la conseillère au projet  l’USAID, Mme Koné Fary Diop, et des représentants de plusieurs départements ministériels.

Il est reconnu par tous que les maladies ne respectent plus les frontières d’où l’impérieuse nécessité pour les différents pays de renforcer leurs systèmes de santé pour être capables de riposter dans les situations d’urgences sanitaires comme on l’a vu ces derniers temps avec la Covid-19 qui a  mis à rude épreuve de nombreux systèmes de santé, y compris ceux des pays du Nord, c’est-à-dire les pays développés. La rencontre du Groupe thématique  de la plateforme, ‘’Une seule santé’’, s’inscrit dans cette posture d’anticipation en vue d’amener le pays à maintenir la garde haute.

L’objectif de l’atelier est de contribuer à la mise en place d’un cadre d’intervention de référence en matière de communication des risques et d’engagement communautaire au profit des différents intervenants. Mais aussi renforcer la communication et la coordination entre les parties prenantes impliquées dans la lutte contre les urgences de santé publique, améliorer l’organisation et le fonctionnement du Groupe thématique communication des risques à travers l’adoption des textes réglementaires. 

Mme Koné Fary Diop a affirmé que c’est un projet dirigé par le CNIECS sur financement de l’USAID. «Nous nous sommes engagés auprès de l’État pour lutter contre les maladies zoonotiques, y compris la Covid-19 et la dengue, et toutes les autres crises sanitaires. Nous nous engageons à ce que ces réunions trimestrielles soit régulièrement tenues pour que la communication des risques soit prise à bras le corps pour efficacement préparer la riposte aux urgences de santé publique», a-t-elle fait savoir.

Pour Mamadou Diallo, le Mali s’est engagé pour satisfaire aux conditions nécessaires du Règlement sanitaire international (RSI), dans le cadre d’un accord qui définit les obligations des pays membres dans l’assurance de la sécurité sanitaire mondiale, dans la reconnaissance que les épidémies ne respectent pas les frontières et que la force du contrôle des maladies à l’échelle mondiale est dépendante des capacités individuelles de chaque pays.

Selon ses explications, c’est ainsi que la plateforme nationale, ‘’Une seule santé’’, a été mise en place, selon un décret du 12 avril 2018. Ledit décret annonce aussi la mise en place de 05 groupes thématiques (Groupe thématique surveillance, Groupe thématique résistance anti microbienne, Groupe préparation et riposte, Groupe thématique développement des ressources humaines, logistiques et financières, et Groupe thématique communication des risques).

Notons que le Mali fait partie des pays qui enregistrent des épidémies récurrentes de maladies zoonotiques et non-zoonotiques. La menace d’une épidémie est augmentée par la migration des populations, le commerce transfrontalier, certaines faiblesses du système de santé humaine et de santé vétérinaire, et des pratiques et normes socio-culturelles.

Une grande proportion de la population est en contact régulier avec des animaux, donc à risque élevé de transmission des maladies zoonotiques. 

Les recommandations du Plan d’actions annuel du Groupe thématique communication des risques (2024-2025) sont, entre autres, faire le plaidoyer pour la mobilisation des ressources auprès des différents partenaires de la plateforme à tous les niveaux. Mais aussi organiser une session annuelle de plaidoyer pour une meilleure perception des risques et un engagement des décideurs à tous les niveaux pour soutenir les activités de communication sur les risques.

Tenir une session d’un jour avec une trentaine de participants par commune, cercle, région et au niveau national, élaborer et actualiser les guides et fiches techniques en rapport avec les catastrophes, développer, adapter les messages et supports en rapport avec les catastrophes (évènements radiologiques, chimiques, sinistres), alimentaires, zoonoses et autres urgences de santé publique.

Maïmouna SOW

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