
Après cinq jours d’intenses travaux en commissions suivis de plénière, plusieurs recommandations ont sanctionné ces assises. Parmi les recommandations phares, il s’agit de proroger le délai de la transition de 2 à 5 ans, de susciter la candidature du colonel Assimi Goïta à la prochaine élection présidentielle, d’élever au grade de général, les colonels Assimi Goïta, Malick Diaw, Sadio Camara, Ismaël Wagué, Modibo Koné et Abdoulaye Maïga, de créer un cadre de concertation entre les pouvoirs publics, les partis politiques, la société civile, les légitimités traditionnelles en vue d’un consensus autour de la transition.
D’autres recommandations portent, entre autres, sur la relecture de la Charte de la transition, la suppression de l’aide publique aux partis politiques, l’ouverture du dialogue avec les groupes armés, la création d’une banque de la diaspora, la dissolution des milices et les groupes d’auto-défense et assurer leur réinsertion socio-professionnelle, l’ouverture du dialogue doctrinal avec les groupes djihadistes, instaurer un cadre de dialogue permanent intra et intercommunautaire, apporter une assistance humanitaire aux populations affectées par la crise, privilégier le recours à nos us et coutumes comme moyen de prévention, de gestion et de règlement des conflits.
Il s’agit également de renforcer l’éducation civique et morale à l’école, de rendre obligatoire l’enseignement de l’histoire et de géographie de notre pays, de renforcer les capacités des autorités et légitimités traditionnelles dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits communautaires, d’instaurer une journée nationale du pardon, d’intensifier la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, de promouvoir l’éducation à la culture de la paix dans les établissements scolaires et universitaires, de vulgariser la charte pastorale au sein des communautés, d’ériger un monument sur le site de l’attaque du bateau Tombouctou, de mettre en place des structures de déradicalisation, etc.
Le chef de l’Etat a engagé les organes de la transition à prendre les dispositions qui s’imposent pour la mise en œuvre diligente de ces recommandations.
Dieudonné DIAMA
Les participants recommandent également de dissoudre les partis politiques et d’adopter une nouvelle Charte des partis politiques.
La dynamique de la Confédération des États du Sahel (AES) est bien visible dans les travaux en cours des Assises nationales pour la refondation du Niger. C’est ce qui explique la participation des délégations du Mali et du Burkina Faso à ces travaux. Les deux délégations ont été reçues .
La sous-commission paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale bénéficie de l’expertise du Général à la rétraite, Gabriel Poudiougou, membre du Comité indépendant de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la Refondation (Ci.
Le Niger tient du 15 au 19 février, ses Assises nationales pour la Refondation. L’ouverture des travaux a eu lieu le samedi dernier sous la présidence du Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le Général de brigade Abdourahamane Tiani au Centre international de .
Afin de profiter de l’expérience du Mali dans l’organisation des Assises nationales de la Refondation, des personnalités maliennes ayant pris part à l’organisation et qui font le suivi de la mise en œuvre des recommandations ont été invitées à prendre part aux travaux de celles du Nige.
Il y a des gens qui, par leur rigueur, leur engagement et les actes posés au cours de leur vie et parcours professionnel, marquent d’une empreinte indélébile leur époque, leur entourage et la Nation tout entière..