Le Président Assimi Goïta avec les pupilles de l'État lors d'une cérémonie au Palais de Koulouba
Reconnaissance éternelle de
l’État. Les enfants, dont les parents ont consenti le sacrifice ultime dans le
rang de nos Forces armées et de sécurité, ne sont pas tombés dans l’oubli de la
République. En reconnaissance du devoir accompli par leurs parents, ils sont
érigés au rang de Pupilles de la Nation au niveau de l’Office national des
Pupilles en République du Mali (Onapuma), où ils trouvent gite et couvert. Ils
sont inscrits à l’école pour apprendre comme les autres enfants. Des cartes
bancaires sont également mises à leur disposition pour les besoins d’argent.
Ces gestes sont d’autant
plus normaux que ces mômes «sont le futur, la promesse d’un Mali fort, digne et
souverain», estime la ministre de la Santé et du Développement social. Le
Colonel Assa Badiallo Touré dira que ces orphelins, marqués par la douleur
d’avoir perdu leurs parents au service de la patrie, sont aussi les symboles
d’un espoir indéfectible. «Ces enfants appartiennent à chacun d’entre nous.
Leurs parents ont sacrifié leurs vies pour notre sécurité mais aussi pour que
nous puissions aujourd’hui marcher la tête haute», déclare-t-elle.
Rappelons qu’il y a deux
catégories de Pupilles en l’occurrence les Pupilles de la Nation et ceux de
l’État. Les premiers sont des enfants dont les parents sont décédés au service
de la Nation ou en service commandé ou encore suite à des catastrophes
naturelles lorsque la responsabilité de l’État est établie par les tribunaux.
Quant aux seconds (Pupilles de l’État), ce sont des enfants nés soit des
parents inconnus, soit de mère qui souffre de maladie mentale ou condamnée à de
lourdes peines privatives de liberté.
«De nos jours, plus de
1.500 orphelins ont été déclarés Pupilles de la Nation. Ces derniers sont issus
de parents militaires, para militaires et civils», signale la directrice
générale de l’Onapuma. Mme Koné Sissi Odile Dakouo ajoutera que la qualité de Pupille
confère à l’enfant bénéficiaire des droits tels que la santé, l’éducation, le
placement-adoption et des frais d’entretien. «C’est pour couvrir ces droits que
tous les Pupilles bénéficient d’une subvention de 100.000 Fcfa par trimestre
avec l’accord du conseil d’administration. Ces ressources sont exclusivement
orientées pour la prise en charge des frais scolaires, médicaux et d’entretiens
divers», explique-t-elle.
Les cartes bancaires des Pupilles sont
détenues par leur tuteur ou tutrice qui sont les mandataires désignés par leurs
familles pour la gestion des comptes bancaires ouverts au nom de ces enfants.
L’Onapuma tient à l’utilisation judicieuse de ces fonds pour les besoins des
Pupilles. C’est pourquoi, indique sa première responsable, des missions de
suivi sont régulièrement organisées pour apprécier la gestion de ces fonds. Mme
Koné Sissi Odile Dakouo signale qu’il y a une vingtaine de Pupilles boursiers
repartis entre les universités nationales et le Maroc avec l’appui du Président
de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta.
La ministre Assa Badiallo
Touré invite, de son côté, ces heureux candidats à se concentrer sur leurs
études en ces termes : «Vous êtes les futurs leaders de la Nation. Vous avez
les mêmes droits que tous les enfants et c’est à travers votre engagement
scolaire que vous construirez l’avenir de ce pays.» Et de poursuivre : «La
Nation vous porte dans son cœur et se souviendra toujours du sacrifice de vos
parents.»
Autant dire que l’État est très attentif à la situation de ces mômes. Ce qui l’amènera à mettre à leur disposition des bus de transport et à procéder à la construction de leur maison dont la première pierre a été posée le 6 février 2024. Des kits scolaires et des cadeaux leurs sont donnés, chaque année, par le Chef de l’État en vue d’étancher un tant soit peu leurs larmes du fait de la douloureuse séparation d’avec les parents.
Bembablin DOUMBIA
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