
Acquitté du viol d’Adji Sarr, qui avait porté plainte contre lui, Ousmane Sonko a été condamné jeudi, à deux ans de prison ferme et à 600.000 Fcfa d’amende par la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Cette condamnation risque de le rendre inéligible pour le scrutin présidentiel de février 2024.
Sa co-accusée, Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage, a été condamnée à la même peine pour « incitation à la débauche ». Tous deux sont en outre condamnés en plus à 20 millions Fcfa de dommages et intérêts, somme qu’ils devront verser solidairement à Adji Sarr.
Pour rappel, le 23 mai dernier, le procureur avait requis cinq à dix ans de prison pour viol, et cinq ans pour « corruption de la jeunesse » au cas où « le viol n’emporterait pas la conviction du juge ». Un délit explicité par l’article 324 du code pénal, compris dans la section « attentat aux mœurs », a expliqué l'un des avocats de la plaignante.
Ce même article prévoit une peine allant de deux à cinq de prison pour « quiconque aura attenté aux mœurs en excitant, favorisant ou facilitant la débauche ou la corruption de la jeunesse », c’est-à-dire quelqu’un de moins de 21 ans. C’est finalement ce délit que le juge a retenu, estimant donc qu’Ousmane Sonko n’avait pas violé Adji Sarr.
Accusé de viols et menaces de mort par l’ancienne employée d’un salon de beauté où il allait se faire masser, l’opposant avait refusé d’assister à son procès, qui s’est tenu à Dakar le 23 mai dernier. Il n’était pas non plus présent pour entendre le jugement. Parce qu’il a été jugé par contumace, le maire de Ziguinchor a normalement perdu la possibilité de faire appel. Ses avocats, qui n’ont pas pu s’exprimer au cours de l’audience, étaient néanmoins présents devant la Cour pour attendre le jugement.
Des séances de violence ont éclaté dans plusieurs quartiers de la ville portuaire après l'annonce du jugement qui était censé mettre un point final à une affaire politico-judiciaire qui agite le Sénégal depuis plus de deux ans.
Aboubacar TRAORE
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