Ce 2è congrès a pour thème «préservons les acquis démocratiques pour un Mali stable et prospère». Selon Niankoro Yeah Samaké, ce thème vise à renforcer le sentiment d’engagement envers les valeurs et principes démocratiques. Le nouveau réélu a réitéré son soutien à la Transition.
Le président du PACP ne croit pas du tout qu’il y aura une dissolution des partis politiques. S’inscrivant dans la logique des concertations en cours sur la relecture de la Charte des partis politique, Niankoro Yeah Samaké a estimé que les partis continueront à exister.
Car, pour lui, ces entités politiques jouent un rôle fondamental dans la construction politique et citoyenne d’un pays. «Elles sont créés pour la conquête et l’exercice du pouvoir en vue d’améliorer la qualité de la vie des citoyens», dira-t-il. Et de rappeler que notre pays vit des heures graves puisque les fondements de notre nation fait face à l’insécurité, à la précarité économique.
Invitant les responsables politiques à ne pas semer la peur et la division, le président du PACP les a exhortés à proposer une voie et d’incarner l’exemple. Reconnaissant les efforts déployés par les autorités pour sécuriser certaines zones, Niankoro Yeah Samaké a estimé que le temps est venu de sortir de l’ambiguïté.
Bembablin DOUMBIA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.