Le colonel Assimi Goïta au moment d’inaugurer l’échangeur de la ville
En visite officielle
dans la capitale du Kénédougou, le président de la Transition, le colonel
Assimi Goïta a posé, le samedi dernier, la première pierre de l’Université de
Sikasso, située à Gongasso. C’était en présence du président du Conseil
national de Transition (CNT), le colonel
Malick Diaw, de plusieurs membres du gouvernement, notamment le ministre d’état,
ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel
Abdoulaye Maïga et de son collègue en charge de l’Enseignement supérieur et de
la Recherche scientifique, le Pr Bouréma Kansaye. L’on notait également la présence
du gouverneur de la Région de Sikasso, Mme Kanté Marie Claire Dembélé et une
foule d’habitants en liesse.
C’est aux environs de
9 heures que l’hélicoptère de l’Armée transportant le chef de l’État a
atterri à Gongasso, une localité située à une trentaine de Km de Sikasso. à sa
descente, le colonel Assimi Goïta a passé en revue la troupe avant de procéder à
la pose de la première pierre de l’université. Il ressort de la présentation du
plan des travaux que le campus universitaire sera bâti sur une superficie de
400 ha. Son coût de réalisation total est de 52 milliards de FCFA. C’est une
université complète comprenant une quinzaine de structures de formation et de
recherche allant d’une école polytechnique jusqu’à la bibliothèque
centrale.
Il convient de
souligner que la première phase de l’Université de Sikasso concerne l’Institut
universitaire pour le développement rural (IUDR). La capacité d’accueil de cet
institut est de 300 à 500 étudiants. à ce propos, a informé le ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les premiers étudiants
de l’IUDR sont déjà sélectionnés. Le Pr Bouréma Kansaye
a par ailleurs expliqué que l’Université de Sikasso est sans pareille dans
notre pays. Mieux, ajoutera-t-il, elle est l’un des campus universitaires les
plus importants d’Afrique de l’Ouest.
D’après lui, l’établissement
universitaire va considérablement améliorer la qualité de la formation des
cadres dans la région. Mais aussi le développement économique, social et
culturel du Kénédougou et du reste du Mali. « Parce qu’il s’agit d’une
université qui permettra à des milliers de Maliens de pouvoir étudier sur place
sans connaître les affres du logement à Bamako et être très proches de leurs
parents », a indiqué le patron du département en charge de l’Enseignement
supérieur. Le Pr Bouréma Kansaye a invité la population à prendre soin de ce
campus universitaire pour permettre à « tous les enfants d’y s’épanouir ».
Par ailleurs, au cours de cette visite à Sikasso, le président de la Transition a lancé les opérations du Plan national de réponses à l’insécurité alimentaire (PNR2024). Ce Plan vise à apporter une assistance alimentaire de 22.870 tonnes de céréales à 1.372.224 personnes vulnérables pendant les trois mois de soudure (juillet à septembre) et de 6.000 tonnes pour les besoins hors période de soudure, soit un total de 28.870 tonnes de céréales.
Mais aussi de procéder
à la vente à prix subventionné de 10.830 tonnes de riz ; de
mettre en place des facilités alimentaires au profit de 1.200 ménages
dans les six communes de Bamako et dans d’autres centres urbains à l’intérieur
du pays. Il s’agit également de céder des
kits alimentaires à 50 % de leur valeur marchande.
En outre, le PNR2024 prévoit des actions de résilience ou de renforcement des moyens d’existence consistant à distribuer 5.000 tonnes d’aliments bétail aux éleveurs et de mobiliser 600 tonnes d’aliments poisson/volaille. Mais aussi de réaliser et réhabiliter des périmètres maraîchers ; d’aménager et restaurer près de 2.800 ha de terres dégradées comprenant également des périmètres maraîchers pour les associations de femmes. Il convient de souligner que « l’intervention de l’état auprès des populations vulnérables sera complétée par les partenaires techniques et financiers ainsi que les amis du Mali ».
Le ministre-commissaire à la sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, a assuré que des dispositions ont été prises pour acheminer les vivres au niveau de l’ensemble des régions.
FACILITER LA MOBILITÉ-
D’autres séquences majeures du déplacement du chef de l’état ont concerné
l’inauguration d’un échangeur, d’un viaduc et de l’aménagement de 10 km de
voiries urbaines de la capitale du Kénédougou. C’était en présence du président
du Conseil national de Transition, le colonel Malick Diaw et de plusieurs
membres du gouvernement, notamment la ministre des Transports et des
Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko.
Rappelant que Sikasso
est un carrefour, le ministre chargé des Transports a expliqué que quatre
corridors desservant notre pays, traversent la ville. Il s’agit du corridor
Bamako-Cotonou, du corridor Bamako-Lomé, du corridor Bamako-Accra et celui de
Bamako-Abidjan. «Donc, un moment la circulation à l’intérieur de Sikasso était
un peu gênante, parce que le trafic des véhicules poids lourds associé à celui
urbain posait d’énormes problèmes », a rappelé Mme Dembélé Madina Sissoko.
C’est pourquoi, a-t-elle indiqué, le gouvernement avec la Banque
ouest-africaine de développement (BOAD) a initié ce grand projet
d’infrastructures routières pour pouvoir décongestionner la circulation à l’intérieur
de Sikasso et réduire le taux d’accidents.
Cela est d’autant plus nécessaire
qu’en 2023, la capitale du Kénédougou, elle seule, a porté 5,03% du taux
d’accidents survenus au Mali, a indiqué la ministre. En effet, ces projets
d’infrastructures routières ont permis de faciliter la mobilité à l’intérieur
de Sikasso et la modernisation du réseau routier. Sans oublier de rendre la
ville « coquette », a-t-elle noté.
Mme Dembélé Madina
Sissoko a par ailleurs signalé qu’en plus de ces infrastructures routières, des
œuvres sociales ont été réalisées pour accompagner le projet. Il s’agit de la
construction des clôtures de quatre écoles, la réalisation de 10 forages,
celles d’une maternité et de quatre Km de voies urbaines à l’intérieur de
Kadiolo.
La ministre chargée
des Transports a ensuite demandé aux usagers de respecter le Code de la route
pour « qu’on ait moins d’accidents ».
Soulignant que ces infrastructures routières ont été faites dans les
normes requises dans la sous-région, elle a déclaré qu’elles sont réalisées
pour pouvoir servir la population et non pour lui causer des dommages. Après
avoir inauguré ces infrastructures routières flambant neuves, le président de
la Transition a, à travers son véhicule,
pris le bain de foule le long de la route 2x2 voies. Il s’est ensuite rendu au
gouvernorat de la région, où il a rencontré les forces vives de la région. Dans
la foulée, le colonel Assimi Goïta a également rendu une visite aux familles
fondatrices de Sikasso.
Le colonel Assimi Goïta
a aussi inauguré le Stade Babemba Traoré innové, marquant ainsi sa réouverture.
Faut-il le rappeler, cette infrastructure sportive comprend 15.000 places. Le
ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction
civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba s’est réjoui
de la rénovation du stade de Sikasso. D’après lui, tout ce qui avait été fait
comme observations pour améliorer cette infrastructure sportive et le cadre
pour le monde sportif a été fait. Il a
ajouté que le stade répond désormais aux normes internationales.
« Cela va
nous permettre de pouvoir non seulement aider le milieu sportif à Sikasso à
relever le niveau, mais aussi de permettre un cadre adéquat pour que les gens
puissent faire le travail comme il faut et de permettre un jour de se projeter
pour avoir une compétition internationale », a indiqué le patron du département
en charge de la Jeunesse. Et de poursuivre : « Nous sommes beaucoup
plus ravis que le président de la Transition est venu inaugurer ce stade. C’était
un vœu profond que nous avions et nous sommes très heureux de voir qu’il a fait
le déplacement », a exprimé Abdoul Kassim Ibrahim Fomba.
Envoyés spéciaux
Habibou Kouyaté
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