Trois affaires de violation de consignes, détournement d'armes, de munitions de guerre et recel, d'injures sur les réseaux sociaux impliquant une vingtaine d'accusés doivent être jugées lors de cette session correctionnelle qui vient de débuter. Les audiences correctionnelles s’étendront sur une journée ou plus. Les tribunaux militaires ont pour vocation de juger les infractions de droit commun commises par les militaires dans les services, les casernes, quartiers, etc. Ces juridictions spécialisées existent pour le moment à Kayes, Mopti et Bamako.
Tamba CAMARA
Les vérificateurs mandatés ont décelé un trou financier dans les caisses de la mairie. Devant les juges les accusés se sont défendus, expliquant que l’argent a été utilisé pour les dépenses normales.
La session spéciale sur les crimes économiques et financiers a jugé une quinzaine d’accusés dont A. Sissoko, l’intérimaire du défunt maire principal de Sitakily (Région de Kayes).
La semaine dernière, le commissariat de police de Quinzambougou a mis le grappin sur un individu en possession d’arme à feu, de munitions et de produits psychotropes à Bakaribougou, un secteur relevant de leur compétence en Commune II du District de Bamako. Identifié comme « IM », cet indiv.
Contrairement à de nombreux autres voleurs, lui ne jurait que par les billets de banque. Cette obsession pour les « espèces » l’a fait perdre face aux policiers.
Ils écumaient plusieurs quartiers de la commune dans laquelle ils opéraient et terrorisaient les habitants. Ces derniers poussent désormais un ouf de soulagement.
Le procès de l'affaire libyenne s'est ouvert ce lundi 6 janvier à Paris. Il s’agit du dossier de financement illégal de la campagne présidentielle de 2007 par des fonds libyens impliquant l’ancien président Nicolas Sarkozy et autres.