#Mali : Lutte contre la cybercriminalité au Mali : L’état des lieux et les perspectives

À l’occasion des festivités commémoratives du 20è anniversaire de sa création, la 4è promotion Analyse quantitative et politique économique (AQPE) 2004 a organisé, le samedi dernier à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Fseg), une conférence-débats sur le thème : «Situation et perspectives de la lutte contre la cybercriminalité au Mali».

Publié lundi 14 octobre 2024 à 17:43
#Mali : Lutte contre la cybercriminalité au Mali : L’état des lieux et les perspectives

 

L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux Mamoudou Kassogué, en présence du doyen de la Fseg, Boubacar Sanogo et du président de la 4è promotion AQPE, Amadou Abba Cissé.

Le conférencier de cette rencontre était le procureur du Pôle judiciaire spécialisé de lutte contre la cybercriminalité, Dr Adama Coulibaly. Dans son exposé, il a rappelé que la loi de 2019 portant sur la répression de la cybercriminalité définit la cybercriminalité comme étant l’ensemble des infractions commises à l’aide de technologies de l’information et de la communication ou les infractions dirigées contre ces systèmes et réseaux.

Selon lui, à la faveur d’une modification du Code de procédure pénale en 2022, le Mali a créé le Pôle de lutte contre la cybercriminalité avec comme missions, d’appliquer la loi de 2019, la loi de 2000 sur le régime de presse et le délit de presse, une loi de 2013 sur les données à caractère personnel. S’y ajoutent deux lois de 2016 dont l’une porte sur les modalités, moyens et systèmes de cryptologie et l’autre sur les échanges et services électroniques.

De manière incidente, dira le conférencier, la loi électorale, la loi domaniale et le code minier en font également partie lorsque les infractions concernent la cybercriminalité. «Il s’agit d’une application concomitante de plusieurs textes qui demandent une certaine synergie de compréhension et d’actions», a déclaré le procureur anti-cybercriminalité.

 Pour Dr Adama Coulibaly, il faut maintenir un équilibre entre la liberté d’expression, celle de pensée et la préservation de l’honneur et de la dignité des autres. S’agissant du délai de prescription en la matière, lle magistrat a signalé que tant que les faits n’ont pas été portés à la connaissance de la victime ou des autorités de poursuite, le délai ne commence pas à courir. En terme clair, a-t-il souligné, c’est le jour où ll’infraction devient apparente que le délai peut commencer à courir.

Dans son discours d’ouverture, le ministre chargé de la Justice a indiqué que la lutte contre la cybercriminalité est l’un des défis contemporains qui ne laissent indifférent aucun État en raison des enjjeux et des conséquences dévastatrices de cette nouvelle forme de criminalité.

D’après Mamoudou Kassogué, ce phénomène, qui est aussi difficile que complexe à combattre, profite des avancées techniques et technologiques du monde, de l’intelligence humaine au service du mal, de la porosité des frontières, de la faiblesse et de l’impuissance des États. «Au-delà de la coopération internationale à l’échelle mondiale, continentale, régionale et sous régionale, il appartient à chaque État de s’organiser pour lutter contre ce phénomène», a indiqué le Garde des Sceaux. 

Bembablin DOUMBIA

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