
Il s'agit respectivement de Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur, de Mme Ragnaghnèwendé Olivia Rouamba, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur et leur homologue malien Abdoulaye Diop.
En afin de séjour à Bamako dans le cadre de la première réunion ministérielle de l’AES, les chefs de la diplomatie du Liptako-Gourma, étaient venus présenter au président de la Transition la substance des documents relatifs à l’architecture des organes et le fonctionnement de l’Alliance élaborés, sous le regard des experts des trois pays, au cours du séminaire.
Au terme de cette entrevue, Mme Ragnaghnèwendé Olivia Rouamba a confié qu’au de-là de présenter les documents de l’AES au colonel Assimi Goita, il était de bon droit pour elle, de venir lui transmettre les fraternelles salutations de son frère, le président de la Transition du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. « Nous avons saisi l’occasion pour solliciter ses conseils afin de pouvoir parachever le document que nous avons pu élaborer », a expliqué la cheffe de la diplomatie burkinabé.
À ce propos, des axes majeurs ont été dégagés en conformité avec la vision partagée des trois chefs d’État. Ainsi, il a été recommandé de mettre l’accent sur trois secteurs essentiels qui constituent le triptyque des trois D. Il s’agit de la Défense, le Développement et la Diplomatie. Selon la ministre Mme Ragnaghnèwendé, ces trois axes sont des éléments fondamentaux devant caractériser l’Alliance des États du Sahel.
Quant au ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l'Extérieur, les actions qui vont suivre la rencontre de Bamako porteront d’abord sur la validation des recommandations issues du séminaire ministériel. « La réunion des experts nous a soumis un avant-projet auquel nous avons apporté des amendements pour arriver à un document consolidé », a révélé Bakary Yaou Sangaré. Avant d’annoncer que ce projet, qui sera soumis par les ministres des Affaires étrangères aux chefs d’État, est essentiellement articulé sur l’architecture et l’organigramme de l’Alliance.
« Nous avons privilégié une architecture légère, novatrice et fonctionnelle qui nous permettra d’agir avec beaucoup de souplesse et d’efficacité », a déclaré le chef de la diplomatie nigérienne. Pour qui, le projet prendra en compte deux domaines essentiels à savoir la défense qui constitue la priorité numéro 1 compte tenu le défi sécuritaire auquel les trois pays sont confrontés notamment dans la zone des trois frontières.
Mais aussi le domaine du développement qui concerne les projets structurants qui ont manqué à nos pays respectifs. Sans oublier la question monétaire qui est considérée aujourd’hui comme une urgence pour les pays de l’AES.
Aboubacar TRAORE
L’opération se déroulera en trois phases. Elle commencera le 1er octobre et prendra fin le 31 décembre prochain.
Cette édition prévoit de raviver la mémoire collective en valorisant les croyances communes et les pratiques culturelles comme des vecteurs d’unité. Il s’agit aussi de mobiliser les femmes et la jeunesse autour de la transmission des valeurs ancestrales de paix.
La capitale malienne abrite, à partir de ce lundi 15 septembre, la 4è édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE). La cérémonie de lancement se tiendra au Centre international de conférences de Bamako (CICB) autour du thème : « Héritage culturel : facteur de paix et de co.
Suite à la destruction d'un aéronef de reconnaissance des Forces armées maliennes, le gouvernement de la Transition a déposé ce jeudi 4 septembre, une plainte contre la République démocratique et populaire algérienne devant la Cour internationale de Justice. L'annonce a été par le gouverne.
Il en résulte une tendance de réalisation de 387 recommandations sur 517, soit 74,85%. Le document déplore certaines lenteurs notamment dans la mise en œuvre des projets industriels, de reboisement et de barrage.
La Cour constitutionnelle a déclaré, lundi dernier, à travers un arrêt la loi n°2024-38/CNT-RM du 5 décembre 2024 portant loi organique fixant le nombre des membres du gouvernement conforme à la Constitution. Cette décision fait suite à une requête du Président de la Transition à l’ins.