
Elle fournit à cet effet un soutien important en faveur de l’action pour le climat dans notre pays. La problématique du bois énergie qui s’inscrit dans ce cadre, était au centre d’une conférence-débat organisée, lundi dernier au CICB, par la Délégation de l’UE au Mali. Cette rencontre rentrait dans le cadre de sa Semaine européenne de la diplomatie climatique. L’événement qui a été présidé par le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné, a réuni les acteurs de lutte contre la dégradation de l’environnement.
Il a été mis à profit par les acteurs pour faire l’état des lieux de l’exploitation du bois énergie, discuter des actions d’aménagement entreprises pour assurer la durabilité des forêts et des mesures à enclencher pour inverser la tendance de la dégradation des ressources forestières. Pour débattre de ces sujets, les panelistes étaient le colonel Chéickna Keïta, chef de Section aménagement et exploitation des forêts ; le lieutenant Fadialan Keïta , chargé d’étude à la direction nationale des eaux et forêts et Oumar Alassane Maïga, chef de division maitrise de l’énergie à la direction nationale de l’énergie. Ils ont présenté des solutions alternatives déjà mises sur le marché par des chercheurs maliens pour lutter contre la déforestation, la pollution de l’air, les effets du changement climatique et réduire la consommation du bois.
Ils s’agit, entres autres, de l’utilisation du gaz combustible, des foyers améliorés et des briquettes combustibles biomasse. Intervenant à l’ouverture de la rencontre, le chef du département en charge de l’Environnement a relevé que des analyses menées sur la consommation totale des ménages, mettent en évidence une forte dépendance à la biomasse, principalement le bois de chauffage et le charbon. Modibo Koné a estimé que résoudre le problème de la déforestation est une condition préalable à toute réponse efficace au changement climatique au même titre que les actions menées dans d’autres secteurs tels que l’énergie, les transports et l’agriculture.
Selon lui, du développement d’un cadre de partenariat stratégique pour la mobilisation des ressources financières dépend en grande partie la matérialisation des ambitions de réduction d’émissions du secteur forêts et changement climatique. La cheffe d’équipe de Croissance verte inclusive de l’UE, Mme Loana Albulescu, a averti qu’il y a une urgence d’agir au Mali contre la déforestation. Elle ajoutera que 500.000 hectares sont défrichés par an rien que pour satisfaire les besoins en bois énergie du district de Bamako. Et d’assurer que l’UE n’a pas perdu de vue la menace que constitue le changement climatique sur notre bien-être et sur notre environnement.
Anne Marie KEITA
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