
Cette rencontre des experts planche sur la création de la Banque régionale d’investissement, le prélèvement confédéral AES ...
En prélude à la réunion des
ministres de la Confédération des États du Sahel sur les questions de
développement, les experts sont réunis depuis hier au Centre international des
conférences de Bamako (CICB) pour peaufiner les documents devant être soumis
aux ministres.
Les travaux ont été lancés
par le ministre de l’Économie et des Finances, Alhousséni Sanou, en présence de
ses collègues de l'Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, des
Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, du représentant
du Conseil national de transition (CNT) et de l'ambassadeur du Niger au Mali.
Lors de la première
rencontre des ministres de l’Économie et des Finances des pays membres de
l'Alliance des États du Sahel (AES) en novembre 2023 à Bamako, de fortes
recommandations ont été faites. Elles portent sur la réalisation de projets
structurants dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, des transports,
de la sécurité alimentaire, la création d’un fonds de stabilisation et Banque
d'investissement de l’AES.
Avec la création de la
Confédération des États du Sahel, les chefs d'État ont décidé d'élargir leur
partenariat spécial et stratégique aux domaines de la diplomatie et du
développement. À cet effet, il a été recommandé de mettre en place un Comité
national AES dans chaque pays de l'organisation.
Créé le 28 août 2024, celui du
Mali est composé d'un comité de pilotage, trois comités ministériels spécialisés
(défense et sécurité, diplomatie et développement) et d’un groupe de travail
communication et mobilisation. Il a la mission d'assurer la coordination et le
suivi du processus d'opérationnalisation et de veiller au bon fonctionnement de
la Confédération.
Ainsi, la présente rencontre des experts planchera sur la création de la Banque régionale d’investissement, le prélèvement confédéral AES, la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace. Les échanges porteront également sur des projets intégrateurs pour renforcer les infrastructures de transport et d'assurer la sécurité énergétique des pays de la Confédération et l'harmonisation d'une politique de la commande publique avec la création d’une centrale d’achat des produits stratégiques en lien avec l'approvisionnement correcte des pays de l’AES.
Cheick Amadou DIA
Il est prévu cette année, 11.696.721 tonnes de céréales et 682.000 tonnes de coton graine. De quoi amorcer la campagne de 2026 avec sérénité.
L’institution financière mondiale est venue s’enquérir des préoccupations du gouvernement malien dans la conduite de ses actions de développement de façon générale, et proposer des pistes de solutions à la crise économique couplée à la crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays.
Cet ancien des Organisations non gouvernementales internationales au Mali, s’était d’abord mué en promoteur d’un campement touristique dans la ville de Tombouctou où il résidait, avant de devenir aujourd’hui un producteur agrobiologique. Sa ferme de 3 hectares se trouve à Yola, près de.
Cette rencontre stratégique est devenue, au fil des ans, un cadre privilégié d’échanges et de réflexion sur les défis et opportunités du secteur agricole au Mali.
Le Programme, qui s’étend sur 3 ans (2024-2027), est financé par le Royaume des Pays-Bas en partenariat avec l’Unicef.
Le projet, étalé sur sept ans (2023-2030), prévoit d’accroître l’adoption de pratiques intelligentes de restauration et l’amélioration de l’accès aux opportunités de revenus pour plus de 2 millions de personnes dans le Delta intérieur du Niger. Mais aussi le tracé de la Grande murai.