
Après plusieurs mois de formation intense et de recyclage au camp Hammadoun Bocary Barry dit Balobo de Sévaré, ces jeunes militaires seront affectés au niveau des régiments à travers le pays
La lutte contre le terrorisme dans notre pays est entrée dans une phase cruciale. Pour ne laisser aucun répit à l’ennemi sur les théâtres d’opérations, il a été ainsi procédé à un recrutement spécial dans les Régions militaires à travers le pays.
Le but principal de ce recrutement spécial est de retirer le maximum d’armes de la circulation et d’étoffer les rangs des Forces armées maliennes (FAMa), dont la montée en puissance a complètement changé les rapports de force sur le front.
En effet, le recrutement spécial concerne uniquement les ex-combattants des groupes armés. En compensation de leur désarmement, les plus aptes au service militaire sont recrutés au sein des Forces armées maliennes.
Dans la 6è Région militaire, ils sont actuellement 280 en formation au centre de recyclage du camp Hammadoun Bocary Barry dit Balobo de Sévaré dans la Région de Mopti.
Hier, nous les avons suivis pendant les exercices qui se sont déroulés sous la houlette du commandant Dramane Dembélé. Une partie des recrues a été soumise à une séance de montage et de démontage de fusils d’assaut, les yeux bandés.
Un autre groupe apprenait les techniques de combat rapproché sur un nouveau terrain de sport, dont le financement a été entièrement assuré par la Minusma.
Pour le commandant Dramane Dembélé, la formation militaire de ces jeunes recrues est presque terminée. «La formation militaire s’étale sur deux étapes.
La première consiste en l’initiation des éléments dans les centres de formation. La deuxième étape concerne leur affectation au niveau des Régions militaires pour le recyclage qui consiste à consolider les acquis», explique l’officier.
Ces nouvelles recrues sont, en tout cas, dans une bonne disposition pour accomplir parfaitement les futures missions qui leur seront confiées par la hiérarchie. Il n’est pas exclu de les voir placer en première ligne dans la lutte contre le terrorisme dans les différentes localités de notre pays.
Envoyés spéciaux
Madiba KEITA
Oumar DIOP
Madiba KEÏTA
Par décret N°2025-0268 du 25 avril 2025, le président de la Transition a institué une opération dénommée «Dougoukoloko» visant à rétablir l’État du Mali dans ses fonctions régaliennes sur toute l’étendue du territoire national, en s’appuyant sur l’action des Forces armées et .
Ce financement est destiné à faire face à la situation d’urgence : chocs climatiques, insécurité alimentaire, déplacements liés aux conflits armés.
La relecture de la Charte des partis politiques ravise aujourd’hui les débats politiques dans notre pays. Le Mali compte actuellement près de 300 partis politiques et lors des Assises nationales de la refondation (ANR) tenues en décembre 2022, la réduction de leur nombre fait partie des recom.
Faut-il dissoudre les partis politiques ? C’est par cette question que Me Cheick Oumar Konaré, avocat au barreau malien et ancien journaliste, verse son analyse sur le débat concernant la réduction du nombre des partis politiques dans le cadre de la relecture de la Charte des partis politiques .
Le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’armée Assimi Goïta, a, dans un communiqué rendu public hier, annoncé que le Collège des Chefs d’État de la Confédération AES regrette la destruction d’un drone des Formes armé.
En réaction, le gouvernement a convoqué l’ambassadeur algérien pour protester contre l’hostilité du régime algérien.