
Depuis que les Forces armées maliennes ont lancé leurs offensives contre les groupes terrorismes, elles enregistrent moins de blessés dans leurs rangs. Un ouf de soulagement aussi bien pour la hiérarchie que pour la population de Sévaré
S’il y a une chose qui a vraiment traumatisé la population de Sévaré, ce sont les bruits de sirènes des ambulances transportant les blessés de guerre à l’hôpital Somino Dolo ou à l’infirmerie du camp Hammadoun Bocary Barry dit Balobo.
Les cas les plus graves sont évacués sur Bamako par l’Armée de l’air à partir de l’aéroport Ambodedjo de Sévaré.
Il y a seulement quelques mois, les blessés de guerre affluaient par dizaines dans ces établissements sanitaires, tant les groupes terroristes multipliaient les embuscades et les attaques aux engins explosifs contre les Forces armées maliennes (FAMa) sur la route du Poisson (Bandiagara, Bankass et Koro), dans le secteur de Douentza ou Djenné.
Cependant, les contre offensives lancées par les FAMa, sur instruction des autorités de la Transition, ont complètement changé la donne sur le terrain. En effet, l’Armée enregistre de moins en moins de blessés de guerre et des cas de mort. Pour en savoir davantage, nous avons approché le médecin colonel Mamadou Salif Konaté, directeur santé de la 6è Région militaire.
«Il y a une année de cela, nous recevions 3 ou 4 blessés par jour. Parfois 30 ou 40 blessés par jour. Il s’agit des blessés par balle ou par engin explosif improvisé.
Mais aujourd’hui, l’Armée est en train de monter en puissance, cela a changé les rapports de force sur le terrain. Ce qui fait qu’aujourd’hui, on peut faire des semaines sans recevoir un seul cas de blessé grave», explique le médecin colonel.
Quelques blessés de guerre passent actuellement leur rééducation à l’infirmerie de la garnison de Sévaré. Il s’agit des soldats qui ont été touchés par balle lors des combats contre les forces obscurantistes ou par les engins explosifs improvisés.
Le sergent Lassine Sangaré a pris une balle lors d’une attaque terroriste contre le poste militaire de Boni. «Les terroristes sont venus nuitamment attaquer notre poste. Lors des combats, une balle de PKM a touché mon bras», indique le militaire.
Le sergent Lassine Sangaré est pressé de retrouver toutes ses aptitudes physiques pour retourner au front. «S’il s’agit du Mali, aucun sacrifice n’est de trop. Je suis pressé de guérir pour rejoindre ma troupe au front afin de libérer complètement notre pays», dit-il.
À l’image du sergent Lassine Sangaré, les blessés que nous avons rencontrés à l’infirmerie de la garnison de Sévaré, sont tous déterminés et motivés à débarrasser définitivement notre pays des hordes terroristes.
M. K.
O. D.
Madiba KEÏTA
Par décret N°2025-0268 du 25 avril 2025, le président de la Transition a institué une opération dénommée «Dougoukoloko» visant à rétablir l’État du Mali dans ses fonctions régaliennes sur toute l’étendue du territoire national, en s’appuyant sur l’action des Forces armées et .
Ce financement est destiné à faire face à la situation d’urgence : chocs climatiques, insécurité alimentaire, déplacements liés aux conflits armés.
La relecture de la Charte des partis politiques ravise aujourd’hui les débats politiques dans notre pays. Le Mali compte actuellement près de 300 partis politiques et lors des Assises nationales de la refondation (ANR) tenues en décembre 2022, la réduction de leur nombre fait partie des recom.
Faut-il dissoudre les partis politiques ? C’est par cette question que Me Cheick Oumar Konaré, avocat au barreau malien et ancien journaliste, verse son analyse sur le débat concernant la réduction du nombre des partis politiques dans le cadre de la relecture de la Charte des partis politiques .
Le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’armée Assimi Goïta, a, dans un communiqué rendu public hier, annoncé que le Collège des Chefs d’État de la Confédération AES regrette la destruction d’un drone des Formes armé.
En réaction, le gouvernement a convoqué l’ambassadeur algérien pour protester contre l’hostilité du régime algérien.