
Au camp militaire de Sévaré, les soldats se préparent
physiquement et mentalement, avant de monter au contact de l’ennemi. Cette
garnison, en première ligne face aux terroristes, est régulièrement le théâtre
de cet exercice
En ce vendredi 11 février 2022, alors que le soleil entame
son long chemin dans le ciel, un vent violent souffle sur le camp militaire
Hamadoun Bocary Barry dit Balobo de Sévaré dans la Région de Mopti, soulevant
de la poussière à couper la respiration. Mais il faut plus que ces mauvaises
conditions climatiques pour entamer le moral et la détermination des soldats
qui s’apprêtent à monter au front.
Ils sont en pleine préparation opérationnelle
avant le déploiement. C’est un exercice habituel au camp Hamadoun Barry de Sévaré,
le plus grand dans la Région de Mopti, devenue l’épicentre de la lutte contre
le terrorisme ces dernières années.
La préparation des unités avant le déploiement, une étape
indispensable, est directement supervisée par le commandant et le chef d’état-major
de l’Armée de terre de la 6è région militaire, respectivement le colonel Karim
Traoré et le colonel Adama Abdoulaye Diarra. «La préparation opérationnelle
avant le déploiement de nos unités est une étape essentielle, elle est extrêmement
importante.
Cette étape d’une durée d’un mois permet de rassembler les éléments,
de les faire travailler ensemble et surtout de renforcer la cohésion au sein du
groupe. Elle permet aussi de développer les capacités individuelles et
collectives de nos unités avant le déploiement. Pendant les quatre semaines, il
s’agit fondamentalement de rappeler aux hommes les connaissances élémentaires
en matière de combat. Il s’agit par exemple de leur rappeler la règle d’or du
combat qui est de tout faire pour sauver son compagnon d’arme blessé sur le
champ de bataille», explique l’officier supérieur.
CERTIFICATION- Au cours de la préparation opérationnelle
avant le déploiement, les militaires
sont entrainés à riposter en cas d’embuscade ou d’attaque complexe. Ils
apprennent aussi les techniques de premiers soins aux blessés ou comment maîtriser
totalement l’ennemi. «Chacun de ces soldats a fait au moins trois engagements.
Ils ont connu des embuscades, des attaques complexes dirigées contre leurs
emprises. Donc, pendant cette séance, les expériences sont mises ensemble pour
faire face au prochain engagement.
La préparation opérationnelle avant le déploiement
est une directive du haut commandement à une unité avant son engagement sur le
théâtre d’opération. à l’issue de cette préparation, il y a une mission de
contrôle de l’Armée de terre qui vient voir si les normes sont respectées avant
le déploiement des troupes au front.
Ensuite, il y a une équipe de l’état-major
général des armées qui vient pour la certification de l’unité. Sans cette
certification, l’unité ne sera pas engagée au front. C’est pour vous dire que
la préparation opérationnelle avant le déploiement est essentielle en cas de
chaque nouvel engagement sur le front», détaille le colonel Traoré.
L’adjudant-chef Adama Keita de la Prévôté fait partie de
l’unité en cours de préparation pour prendre la relève aux frères d’armes se
trouvant à Boni depuis six mois. Son travail sur le front est d’enquêter sur
les suspects interpellés sur le front avant leur éventuelle transmission aux
services compétents de la justice.
Il enquête également sur les cas de
violation des droits de l’Homme sur le théâtre d’opération. «Pendant la préparation
opérationnelle avant le déploiement, on nous rappelle les principes
fondamentaux de la guerre, à savoir comment se comporter, se déplacer ou
communiquer sur le front», confie le gendarme.
Le sergent-chef Ousmane Dagnon de l’Armée de terre de la même
unité est plus que jamais engagé à monter au front pour que notre pays soit débarrassé
de tous les ennemis de la paix. «En tant que soldat, je suis prêt au déploiement
pour que le Mali retrouve la paix et la sérénité, pour que nos populations dans
les campagnes puissent reprendre une vie normale. Nous allons à Boni pour
neutraliser l’ennemi et protéger les populations et leurs biens. Nous avons reçu
aujourd’hui l’équipement nécessaire pour bien accomplir cette mission», assure
le sous-officier d’une trentaine d’années.
La séance préparatoire des soldats avant leur déploiement sur le théâtre d’opération dure des heures dans la journée. Les entrainements physiques s’enchainent au rythme imposé par les instructeurs maliens et leurs homologues de l’Eutem. Aujourd’hui, nos braves soldats sont physiquement et moralement réarmés pour croiser le fer avec les groupes armés terroristes qui sont désormais en débandade dans la Région de Mopti.
Envoyés spéciaux
Madiba KEÏTA
Oumar DIOP
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