
Sit-in pour demander la libération de leurs camarades Birom Diop et Alassane Touré
Cette manifestation se tient dans le cadre d’un sit-in de 72 heures déclenché par les banquiers. Et pour cause : «Ces agents d’Ecobank cités ci-haut ont été mis sous mandat de dépôt pour avoir transmis des messages swift (garanties) en toute conformité avec la réglementation bancaire et des procédures d’Ecobank», selon un communiqué rendu public, samedi dernier, par la section syndicale des Banques. En plus du sit-in, les manifestants ont décidé de l’arrêt immédiat de tout transfert des garanties de la société Énergie du Mali (EDM-SA), des structures publiques et parapubliques jusqu’à nouvel ordre.
Au passage de notre équipe au siège de la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) à l’ACI 2000, les agents avaient occupé la voie qui passe devant leur établissement. Ils avançaient à petits pas, brandissant des pancartes et scandant des mots comme «à bas l’injustice», «ensemble nous sommes forts, unis nous vaincrons». Selon le secrétaire général du comité syndical de la BMS-SA, leurs camarades ont été envoyés en prison pour avoir appliqué la loi.
Cheick Oumar Diakité explique que l’opération qu’ils ont effectuée s’appelle MT760. Elle consiste pour un banquier de relayer à sa banque un message en provenance d’une autre banque. Dans ce cas, le banquier n’est ni de près ou de loin responsable du contenu de ce message. «L’opération dont il s’agit n’est pas celle d’Ecobank, mais plutôt une opération qui concerne la BDM-SA (Banque de développement du Mali) et son client qui est Ecobank Tanzanie, représenté dans notre pays par Ecobank Mali», dit-il.
Le syndicaliste affirme que c’est après tout ce processus qu’ils ont vu leurs camarades partir en prison pour avoir appliqué les textes. «L’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Mali (APBEF) s’est réunie et a trouvé que les procédures ont été appliquées», informe Cheick Oumar Diakité, avant d’ajouter que même les groups Ecobank ont reconnu l’application des procédures conformément aux textes. «On ne sait pas aujourd’hui pourquoi ils sont en prison. Nous attendons à ce qu’ils libèrent nos camarades qui ne sont pas concernés par le contenu du message qu’on leur reproche», assure-t-il.
Au niveau de plusieurs autres banques, les manifestants affichaient la même détermination. Sous un soleil de plomb, le secrétaire général du comité syndical d’Orabank, accompagné de ses collègues vers 9 heures, criait son mécontentement. «On réclame juste la libération de nos camarades, rien de plus», déclarait Ogotembeloum Guindo. Ses confrères d’Ecobank étaient dans la même dynamique.
«Nous allons mener ce combat jusqu’à la libération inconditionnelle de nos camarades qui ont été injustement emprisonnés dans l’exercice de leur fonction», insistait Mamadou Sékou Traoré, secrétaire général du Comité syndical de la Banque nationale de développement agricole (BNDA).
Les banquiers entendent muscler leur manifestation si leurs camarades ne sont pas libérés. Une assemblée extraordinaire, prévue jeudi prochain à la Bourse du travail, précisera la suite de ce mouvement d’humeur.
Fadi CISSE
Répondant à la sollicitation du gouvernement, ces derniers s’engagent à mutualiser leurs moyens pour faire face à toute éventuelle pénurie de denrées de première nécessité dans ces localités. Pour y arriver, ils demandent aux autorités de sécuriser les axes routiers reliant les régio.
Après la fête, le temps semble tourné au ralenti. Bamako est encore dans la mouvance de l’Aid el-fitr et cela se traduit par une morosité patente dans plusieurs secteurs d’activité comme les banques et autres établissements financiers.
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