Les clients viennent à compte-gouttes et sont aussitôt servis
En cette matinée du mercredi 2 avril, la circulation routière est fluide malgré la reprise des classes avec le petit congé observé par les élèves. Pas d’embouteillages même sur le tronçon Sébénicoro- Djicoroni Para, connu pourtant pour ses bouchons monstres aux heures de pointe.
Le constat est le même au niveau des établissements financiers qui grouillaient de monde à la veille de la fête.
À 8 heures de ce premier mercredi du mois, les clients viennent au compte-gouttes pour effectuer leurs opérations à la Banque malienne de solidarité (BMS-SA). Le personnel est déjà prêt à servir la clientèle comme c’était le cas à la veille de la fête de Ramadan. Ils sont seulement cinq personnes à attendre l’appel de leur numéro dans la salle d’attente des clients avec neuf caisses déjà prêtes.
Parmi eux, figure Souleymane Bathieno, venu effectuer un retrait. Pour lui, cette fluidité dans la Banque s’explique par le fait que beaucoup de gens ont déjà vidé leurs comptes à la veille de la fête, d’où le manque d’affluence. Il ajoutera que la file indienne devant les banques commence à partir du 20 de chaque mois, car poursuit-il, beaucoup de gens ont besoin d’argent en ce moment pour couvrir les dépenses du mois. Sékou Sissoko est également un fidèle client de cette banque. Ce médecin généraliste dit n’avoir suivi aucun rang ni avant la fête, encore moins après. Il est toujours muni de sa carte bancaire et effectue ses opérations via le Guichet automatique bancaire (GAB).
Selon un responsable de la BMS-SA, ces premiers clients qui viennent après la fête passent pour récupérer les miettes se trouvant dans leurs comptes. Car, après la fête, les gens n’ont pratiquement pas d’argent, confie-t-il. Et d’ajouter que malheureusement, les clients n’ont toujours pas la mentalité de la digitalisation.
«Ils préfèrent remplir les banques et y passer des heures, plutôt que de demander une carte pour pouvoir effectuer leurs opérations aux guichets automatiques», explique le banquier, soulignant au passage que sa banque a mis en place une application qui permet à un client de lier son compte bancaire à un compte mobile money. «Il est temps pour les clients de quitter la vieille école et d’adopter la digitalisation. En 2025, les clients ne doivent plus remplir les banques», insiste-t-il.
L’ambiance était la même dans plusieurs autres banques comme à la Banque nationale de développement agricole (BNDA-SA). Cet établissement financier accueille aujourd’hui très peu de clients contrairement aux autres jours. Cependant, les quelques clients présents déploraient l’ouverture de seulement deux guichets. Dramane Diakité, agent de sécurité venu pour son retrait, souhaiterait voir une augmentation du nombre de guichets dans les prochaines années pour faciliter les opérations.
À 9 heures 40 minutes, le tableau d’affichage pour l’appel des clients à la Banque de développement du Mali (BDM-SA) marquait le numéro 37. À la même heure à la veille de la fête, le compteur pouvait aller jusqu’à 200, confie un agent. Lahan Kanté se réjouit du service rendu par les banques pour satisfaire les clients. Il suggère à ce que les clients réagissent très tôt souvent pour bénéficier des prêts bancaires qui sont très souvent la base des affluences à la veille des fêtes.
Fadi CISSE
Dans le cadre de la surveillance du territoire, le 19 décembre 2025, une unité de surveillance offensive des Forces armées maliennes (FAMa) a neutralisé des terroristes et récupéré leurs matériels de guerre, une trentaine de motos, du matériel de communication et de vidéo, des dispositifs .
Pour l’exercice 2026, l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) prévoit un budget de plus de 2,510 milliards de Fcfa contre plus de 2,462 milliards de Fcfa en 2025, soit une augmentation de 1,01% pour un montant de près de 50 millions de Fcfa..
Hamadoun Ousmane Bocoum, expert en finance, développement économique et transformation stratégique, vient de publier chez L’Harmattan, son tout premier livre intitulé «Le système financier malien à l’épreuve des crises : une décennie de résistance». En prélude au lancement prévu dem.
L’Association pour le développement et l’appui aux communautés (ADAC), une ONG, a procédé, mardi dernier, au lancement de son projet Renforcer la résilience des populations vulnérables par le lien entre l’aide humanitaire, le développement durable et la consolidation de la paix (RPV-GRN.
Le Centre pour le développement du secteur agroalimentaire (CDA) a tenu, hier au ministère de l’Industrie et du Commerce, la 7è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion a été présidée par le chef de cabinet de ce département, Bréhima Féfé Koné, en présence du d.
Malgré les difficultés rencontrées en 2025, notamment le retrait de certains partenaires et l’insuffisance de financement de la recherche agricole, l’Institut d’économie rurale (IER) a su maintenir son dynamisme, grâce à la résilience et à l’engagement de ses chercheurs..