Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : «Rien ne peut freiner notre détermination à construire et développer le Mali»

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Publié mercredi 07 mai 2025 à 08:16
Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : «Rien ne peut freiner notre détermination à construire et développer le Mali»


Le ministre Abdoul Kassim Ibrahim Fomba (g) avec notre reporter Ladji M.Diaby

 


Dans cette interview, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne aborde plusieurs sujets : les recommandations issues des États généraux du sport, la professionnalisation et le financement du sport malien, les dispositions prises par le département dansla perspective des grandes échéances internationales qui attendent notre pays cette année. Sans oublier le vaste chantier dans les domaines de la jeunesse et de la construction citoyenne qui s’articule autour du Conseil national de la jeunesse, l’école de la citoyenneté, la brigade citoyenne, entre autres



L’Essor : La phase nationale des États généraux du sport s’est déroulée les 24 et 25 avril à Bamako. La rencontre a-t-elle comblé les attentes du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne que vous êtes ?

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Effectivement, nous avons tenu les États généraux du sport. Je pense que c'est la deuxième fois dans l’histoire de notre sport qu’on organise les États généraux après ceux de 1991. Nous nous réjouissons énormément de la tenue de ces États généraux. Je pense que ça a été un grand moment de partage, de communion, de réunion de plusieurs acteurs. Et nous pouvons dire que nous sommes très satisfaits dans la mesure où nous avons vu plusieurs acteurs qui sont dans le milieu sportif au niveau national et même de la diaspora, qui se sont prêtés à l'exercice.

Mais avant la phase nationale, nous avons eu une phase régionale qui a pu réunir, au niveau de toutes les régions du Mali, les différents acteurs du milieu sportif et qui ont pu discuter des problèmes, échanger sur les difficultés. Nous nous réjouissons vraiment de cela. Au-delà, j'ai eu le privilège d'avoir également des anciens ministres qui ont participé à l'événement. Ce sont des acteurs qui ont eu à gérer le département dans le temps. Ils ont beaucoup d'expériences, ils ont eu à poser des actes et je pense que leur contribution a été très utile. De façon globale, je pense que c'était un très bon moment de partage et notre satisfaction vient de tous ces aspects.

L’Essor : Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il y a déjà eu plusieurs initiatives similaires qui sont toutes restées sans suite ?

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Oui, il y a eu beaucoup de rencontres au niveau du sport, parce que le sport, c'est aussi le secteur où il y a beaucoup de défis à relever. C'est vrai que peut-être qu'à la suite de ces rencontres, il n y a eu pas de suite. Mais pour nous, à notre niveau, c'est vraiment le contraire. Je pense qu'avant les États généraux, nous avons tenu le Symposium national sur le football. Une commission a été mise en place après cette rencontre. Nous faisons le point de l'état d'évolution de l'exécution des recommandations de ce symposium. Tout dernièrement, je l'ai fait en Conseil des ministres. Et nous allons continuer à le faire tous les trois mois.

C'est pour dire qu'au niveau du département, nous n'avons pas pour habitude de faire des rencontres, de tirer les recommandations et de les garder dans le tiroir. Les recommandations des États généraux du sport ne feront pas exception à la règle. Nous allons prendre les dispositions afin que les recommandations soient appliquées avec tous les acteurs du sport. Nous espérons avoir le concours de tout le monde. C'est pour dire que cette initiative ne sera pas une initiative de plus. Ce sera une initiative qui va contribuer, apporter les solutions que nous voulons pour faire rayonner davantage le sport malien.




L’Essor : Vous êtes à la tête du département de tutelle depuis juillet 2023 et vous avez déjà eu plusieurs rencontres avec les associations sportives nationales. Selon vous, qu’est-ce qui manque aujourd’hui au sport malien pour pouvoir rivaliser avec l'élite africaine, voire mondiale ? Autrement dit, quel est le vrai problème du sport national ?

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Les problèmes sont multiples. Je pense que les problèmes concernent autant les associations sportives, les regroupements sportifs que le département même des sports. Je pense que chacun de nous doit faire des efforts. Nous pouvons parler des questions liées déjà à la gestion même des associations sportives, aux relations qu'il y a entre ces associations sportives et le département, y compris le Comité national olympique et sportif, mais aussi les problèmes de financement qui se posent régulièrement.

Je pense qu'il y a plusieurs aspects que nous pouvons regrouper sur plusieurs points qui sont le management, le financement, la coordination des actions sportives. Mais également, qu'est-ce qu'on doit faire aujourd'hui par rapport aux ressources humaines qui doivent s'occuper des acteurs sportifs, des sportifs eux-mêmes, le niveau des sportifs, comment les relever davantage, comment détecter davantage les talents et comment les maintenir. Il y a beaucoup de défis et je pense que tous ces défis ont été discutés lors des États généraux du sport. Les pistes de solutions ont été apportées. Cela ne veut pas dire que les États généraux vont régler tous les problèmes, mais je pense que cela va nous permettre de poser des pas positifs pour pouvoir régler au fur et à mesure tout ce que nous avons comme difficultés au niveau du sport.


L’Essor : De tous les problèmes du sport malien qu'est-ce qu'il faut retenir de manière hiérarchique : manque d'organisation, faible financement, manque de ressources humaines, d'infrastructures ?

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Ça dépend des disciplines elles-mêmes. Nous avons aujourd'hui des disciplines sportives qui marchent très bien, qui brillent, qui font ce qu'il faut, mais derrière peut-être nous avons des problèmes de financement. Nous avons des disciplines aujourd'hui où nous investissons beaucoup d'argent, mais qui peuvent être confrontées à des problèmes de management. En réalité, en les hiérarchisant, c'est comme si on amenait toutes les disciplines à être les mêmes, alors qu'elles sont différentes en termes de gestion, en termes de relations; aujourd'hui entre ces associations sportives et le département, entre la coordination qui est faite entre ces différentes associations sportives et entre leurs liens et les partenaires. Donc, il nous est difficile de dire voilà la hiérarchie qu'il faut, mais nous pouvons par exemple au cas par cas dire pour telle discipline, voilà les actions prioritaires.


Mais de façon globale, je mettrais vraiment le management en première position suivie du financement. Mais au-delà de cela, il y a l’encadrement des sportifs, la mise à niveau des sportifs, la détection des talents. Je pense qu'il y a plusieurs aspects qui peuvent être retenus. Toutes les fédérations font des efforts, ce n’est peut-être pas au même niveau. Après, il y a aussi des défis. Il y a des difficultés que nous constatons aujourd'hui, qu'il faut aussi souligner, notamment sur les questions de gestion, de management, de respect même des textes. Nous devons y travailler parce qu'aujourd'hui, si nous voulons que le sport puisse continuer à briller, il faut que ce soit un sport qui puisse respecter certaines règles. Il faut dire aussi qu'au niveau du département, nous avons à peu près 52 disciplines qui sont enregistrées. C’est beaucoup, certaines brillent, mais beaucoup sont au feu jaune.

L’Essor : Beaucoup de critiques disent que le département s'affiche comme celui du football essentiellement. Qu'en dites-vous?

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Nous avons plusieurs disciplines. Je participe à toutes les disciplines. Il faut reconnaître une chose : aujourd'hui, de façon générale, les Maliens sont au football. C'est vraiment le sport qui domine, mobilise le plus et passionne le plus. Donc, peu importe ce que nous allons faire au niveau des autres disciplines, lorsque le football va mal, on dira que le sport malien va mal. Alors qu'aujourd'hui, le sport malien est dans une position vraiment très favorable dans certaines disciplines. Nous sommes dans des positions même enviées par beaucoup de pays dans certaines disciplines. Mais lorsque, au niveau du football, nous n'avons pas les résultats que nous voulons ou nous n'avons pas certains éléments que nous voulons.

C’est ce qui fait dire à une grande majorité de la population que le sport ne marche pas. Donc, ce qui fait qu'aujourd'hui, nous investissons beaucoup dans le football pour nous assurer que ça puisse marcher, pour nous assurer que ce sport puisse atteindre les objectifs que nous souhaitons. Il y a quand même beaucoup de défis à ce niveau, ce qui fait que nous avons plus d'efforts à mener au niveau du football que des autres disciplines. Non, ce n'est pas un ministère de football. Lorsque vous avez une grande partie de la population qui est plus axée sur un sport, naturellement ce sport a plus de visibilité que les autres. Et c'est ça le cas du football aujourd'hui. Sinon, les autres disciplines, notamment le cyclisme, le hippisme, les arts martiaux, le basketball, marchent bien. On ne peut pas dire que c'est un département du football. Mais le football engage plus de monde.

L’Essor : Après le football, il y a le basketball qui fait beaucoup de bons résultats. Quel regard jetez-vous sur cette discipline?

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba  : Le basketball fait beaucoup de résultats et nous en sommes déjà très fiers. Surtout le basket féminin. Nos dames sont une fierté. Les garçons aussi se battent comme il faut. C'est vrai que jusqu'à présent, nous n'avons peut-être pas, à certains niveaux, dans certaines catégories, atteint, comme on le dit, le graal. Je pense que le travail est en train de se faire. Et nous espérons, avec la Fédération malienne de basketball, pouvoir atteindre les objectifs.

L’Essor : Quelle est la véritable politique en cours pour développer les autres disciplines ? Le tennis, le volley-ball, le handball, les arts martiaux hormis le taekwondo, marquent le pas sur le plan international

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Ce sont des disciplines sur lesquelles nous travaillons. Il y a aussi le bras de fer sportif. Concernant ces disciplines, notre priorité, c'est de leur donner le maximum de visibilité et de voir comment, avec le temps, nous pouvons aller vers la professionnalisation. Parce que tant que nous ne réglons pas le problème de professionnalisation, nous ne réglons pas le problème lié au financement de ces disciplines et le problème de la visibilité, ça va être difficile pour ces disciplines d'émerger. Le département a commencé le travail, nous travaillons étroitement avec l’ensemble des fédérations à travers notamment les rencontres régulières. L’objectif principal est de voir comment migrer vers la professionnalisation de ces disciplines. Je pense que certaines choses sont vraiment sur la bonne voie.


L’Essor : Après la CAN U17 qui vient de s’achever avec la victoire du Maroc, plusieurs échéances attendent notre pays cette année, dont les Coupes du monde de football (U17) et de basket-ball (U19 Filles et Garçons). Quelles sont les dispositions prises par le département pour une bonne préparation et une bonne participation du Mali à ces grands rendez-vous ?

 

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Les regroupements vont commencer bientôt, surtout au niveau du football, pour préparer les joueurs. Parce qu'à des niveaux élevés comme ça, il faut faire beaucoup de regroupements, de rencontres avec d'autres équipes qui ont un niveau élevé pour mettre à jour nos différentes sélections et nos différents athlètes. Je pense que ce sont des choses qui sont en cours, des matches amicaux qui sont en train d'être préparés. C'est vraiment une des priorités que nous avons et que nous sommes en train de faire. L'autre chose, c'est de faire un suivi rapproché de nos joueurs.

Nous savons qu'aujourd'hui, au niveau de certaines catégories, nous sommes à un niveau très élevé. Le Mali est très fort sur le plan régional, africain et international. Les U17 de football sont 3è Mondial. Cela veut dire que nous avons un niveau quand même très élevé. Cette année, nous nous sommes encore qualifiés. Nos ambitions sont d'aller au-delà. Nous allons y travailler. Pour la participation à ces événements, les dispositions à prendre au-delà de la préparation, ce sont des dispositions financières. Le département fera en sorte que la préparation des sélections se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Je pense que nous avons relevé le défi lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire où tout s'est bien déroulé, il n'y a pas eu de problème de primes. Les joueurs sont allés, le jeu s'est fait convenablement. Je pense que c'était une des CAN où on n'a pas entendu de bruit lié aux primes. Lors de cette compétition, des dispositions très rigoureuses ont été prises sur instruction du Président de la Transition et nous avons étroitement travaillé avec le ministère de l’Économie et des Finances. Nous n'allons pas déroger à cette règle, nous allons travailler avec la même rigueur pour répondre à toutes les aspirations des joueurs.

L’Essor : Vous êtes le premier responsable du sport national qui a également en charge la jeunesse et la construction citoyenne. Quel bilan faites-vous des réalisations du département dans ces deux domaines, à savoir la jeunesse et la construction citoyenne ?

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Lorsqu'on arrivait à la tête du département, il y avait un problème au niveau de la faîtière de la jeunesse. Il y avait une division dans le cadre du fonctionnement du Conseil national de la jeunesse (CNJ). Aujourd’hui, nous avons une faîtière bien installée dans les normes, une faîtière qui a montré l'exemple et qui est en train de travailler très étroitement, non seulement avec les autres jeunes, mais également avec les autorités. Ça c’est vraiment un acquis et cet acquis nous permet de travailler sur certaines priorités qui sont en cours avec la direction nationale de la jeunesse et le Conseil national de la jeunesse. La deuxième chose, c'est l'école de la citoyenneté, elle n'existait pas. Nous avons envisagé de mettre en place une école qui va parler des questions de citoyenneté, de civisme et de patriotisme. Cette école est opérationnelle aujourd'hui et nous sommes à la troisième édition.

C'est une école qui recense un peu les jeunes à travers tout le pays. Les gens s'inscrivent et sont sélectionnés, les inscriptions se font dans toutes les régions et nous essayons de prendre des jeunes dans toutes les régions du pays. Nous avons un quota de 200. Le site qui abrite l'école de la citoyenneté s’appelle le Palais des Pionniers qui est situé à Magnambougou, en Commune VI du District de Bamako. Un autre gros acquis et pas des moindres, c'est la brigade citoyenne. C'est une brigade qui est exclusivement là pour aider les collectivités dans le cadre de certaines actions de développement. Cette brigade citoyenne compte à peu près 5.100 brigadiers citoyens à travers le pays, dont 1.200 à Bamako. Notre ambition est de former 50.000 brigadiers dans les mois ou les années à venir. Je n’oublie pas non plus les stadiers, des jeunes en gilet jaune qui aident les forces de sécurité lors des événements sportifs.


L’Essor : Et les perspectives ?

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Les perspectives, c'est déjà de renforcer ce que nous avons acquis par rapport à certains aux points évoqués plus haut. Nous avons par exemple en vue la carte de la citoyenneté que nous voulons mettre en vigueur à travers nos brigadiers citoyens et d’autres acteurs citoyens. Ces cartes vont être bonifiées en fonction des actions menées dans la communauté. Sur la question de la jeunesse, c’est de continuer les rencontres avec la jeunesse. J’ai initié le master class citoyen, je me rends dans les facultés grâce au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Pr Bouréma Kansaye, ndlr) que je remercie vivement pour m’avoir permis d’organiser ça. On le fait ensemble, nous parlons aux jeunes et nous leur expliquons certains aspects.

Au niveau de l’école de la citoyenneté, nous allons essayer d’accélérer pour avoir une masse critique plus importante dans le cadre de la formation des jeunes à l’école de la citoyenneté. Et aussi essayer de joindre les différentes initiatives parce qu’il y a plusieurs initiatives de citoyenneté. L’autre chose, en revenant au sport, c’est de nous assurer à ce que les recommandations des États généraux du sport soient rapidement mises en œuvre. Il y aura bientôt une commission qui sera mise en place pour le suivi.

Nous allons remettre officiellement le document au Président de la Transition, afin qu’il soit mis à la disposition d’un comité plus large avec des experts qui font le suivi des différents États généraux au niveau de la Présidence. Je rappelle également que le Mali abritera les premiers Jeux de la Confédération des États du Sahel (Jeux de l’AES) en juin, la 2è édition de l’Université d’été de volontaires de la l’AES le même mois de juin et le Sommet de la jeunesse de la Confédération.  Nous sommes en train de réfléchir sur la biennale sportive pour permettre à toutes les régions de s’épanouir sur le plan sportif et aussi exposer leur talent pour nous permettre de détecter des talents afin de pouvoir les accompagner.

L’Essor : Quelles sont aujourd'hui les réformes dans votre département ?

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Au niveau du département, nous sommes en train de travailler sur plusieurs textes. Ce sont les textes qui nous permettent aussi de poser des actions. Il y a l'arrêté interministériel concernant les activités sportives et les primes. Aujourd'hui, nous avons plusieurs disciplines qui ne sont pas prises en compte. Dans ce cadre-là, il est important de pouvoir travailler sur ces textes. Dans le cadre de la gestion de nos infrastructures, il faut revoir les textes pour rentabiliser ces infrastructures sportives, surtout celles qui ont été rénovées récemment. Il est important de réviser ces textes pour pouvoir introduire certains aspects importants qui vont permettre à nos stades, de pouvoir s'autofinancer et de ne pas forcément solliciter le budget de l'État.

Une réflexion est en cours sur notre direction nationale des sports et de l’éducation physique. Est-ce que cette direction nationale est aujourd'hui adaptée aux besoins d'évolution du sport ? Est-ce qu’il ne serait pas préférable d'en faire une direction générale ? Nous avons lancé plusieurs audits dans tous nos départements, y compris mon cabinet. Ces audits ont été faits par l'inspection. Nous avons sollicité les services du Vérificateur général pour faire d’autres audits. Cela nous permettra de détecter les anomalies et de les corriger. Nous considérons les audits comme des moyens de pouvoir détecter là où ça ne va pas et essayer de les améliorer. Nous avons aussi entamé une grosse procédure pour mettre en place des manuels de procédure dans tous nos départements. Nous nous sommes rendus compte que depuis la création de ce département, il n'y a pas eu de manuel de procédure administratif.

 L’Essor : Quel message lancez-vous aux Maliens, en général et aux acteurs du Mouvement sportif national, en particulier ?

Abdoul Kassim Ibrahim Fomba : Aujourd’hui, il y a beaucoup de défis liés au sport, mais rien ne doit et ne peut freiner notre détermination de construire et développer notre pays. Je pense que de plus en plus, les différents acteurs du sport et de la jeunesse ainsi que le département, ont compris qu’on doit se donner la main et essayer de traverser ces défis ensemble pour le bien être de tout le monde. J’en appelle aux efforts de chacun, à la bonne volonté de tous à ce qu’on puisse évoluer ensemble pour faire briller non seulement notre sport, mais aussi notre jeunesse pour le bénéfice du Mali.

Interview réalisée par

Ladji M. DIABY et

Seïbou S KAMISSOKO

Ladji Madiheri DIABY

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