Conclave : 135 cardinaux éliront le nouveau pape de l’église Catholique

Aujourd’hui mercredi 7 mai, 135 cardinaux électeurs vont se réunir à la chapelle Sixtine, au Vatican, pour élire le 266ème successeur de Saint-Pierre, le premier pape et l’un des 12 apôtres de Jésus-Christ. Un évènement historique que les catholiques du monde entier attendent depuis le décès du Pape François, le lendemain de la Pâques, le 21 avril dernier.

Publié mercredi 07 mai 2025 à 07:41
Conclave : 135 cardinaux éliront le nouveau pape de l’église Catholique

Les catholiques du monde entier attendent cet évènement historiquede depuis le décès du Pape François, le 21 avril

 


Après l’enterrement émouvant du Pape François, le 26 avril 2025 à la Basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, l’heure est venue pour l’église catholique d’élire un nouveau chef de l’État du Vatican. Et la tâche revient à 135 cardinaux âgés de moins de 80 ans. Le site de l’église catholique française donne les détails de comment l’élection du nouveau pontife romain se déroule.


Ainsi, on y apprend que selon la Constitution apostolique Universi Dominci Gregis, publiée par le Pape Jean-Paul II en 1996, les votes pour élire un nouveau Pape débuteront 15 à 20 jours après le décès de l’ancien. Et le jour du Conclave, les cardinaux électeurs célèbrent d’abord, dans la matinée, une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre. Dans l’après-midi, ils se rendent en procession dans la chapelle Sixtine où ils prêteront serment de respecter les règles fixées par le Universi Dominci Gregis. Puis, la chapelle est fermée. Tout contacte avec l’extérieur est interdit. Pas de téléphone, de journaux, de radio, de télévision ou de lettre écrite. C’est un isolement total du monde extérieur qui permettra aux différents cardinaux de pouvoir mieux se concentrer sur leur mission «divine» d’élire le chef de l’église catholique romaine.

Les consignes édictées et respectées sont suivies par le premier vote. Si à l’issue de celui-ci personne n’est élue, les bulletins sont brûlés par le camerlingue et une fumée noire se dégage pour informer le monde extérieur qu’aucun pape n’a encore été choisi. Les votes alors se poursuivent à deux scrutins par demi-journée jusqu’à ce qu’un nom émerge. Et chaque fois qu’un cardinal dépose son bulletin de vote dans l’urne posée sur l’autel de la chapelle Sixtine, il prête le serment suivant : «Je prends à témoin le Christ Seigneur, qui me jugera, que je donne ma voix à celui que, selon Dieu, je juge devoir être élu».

Si un Pape est élu, le doyen, qui est actuellement le cardinal Giovanni Battista Re, sollicite le consentement de l’élu et le nom qu’il souhaite porter. Après son acceptation de la charge pontificale, le nouveau Pape revêt les vêtements blancs et on informe les fidèles, qui attendent impatiemment dehors, en produisant une fumée blanche qui s’échappe de la chapelle Sixtine et en sonnant les cloches de la Basilique Saint-Pierre.

Ensuite, le cardinal proto-diacre, premier des cardinaux dans l’ordre diaconal, annonce à la fenêtre de la basilique Saint-Pierre, la fameuse phrase «Habemus papam » (nous avons un pape), donne son identité et le nom de règne qu’il s’est choisi. Le nouveau Pape se présente à la foule et prononce la bénédiction Urbi et Orbi (sur la ville et le monde), une bénédiction qu’on reçoit également le jour de Noël et de Pâques.

Soulignons que le cardinal Jean Zerbo ne fera pas partie des cardinaux électeurs puisqu’il a plus de 80 ans. Néanmoins, il se trouve actuellement à Rome et attend comme nous, l’élection du nouveau pontife romain.

Jessica K. DEMBELE

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