
Des officiels assistent à la montée des couleurs
Le cérémonial de la montée du drapeau n’a pas toujours respecté. L’exécution de l’hymne national n’est pas non plus de l’attention qu’elle mérite. Le Sceau de l’État et les armoiries de la République sont utilisés de façon anarchique. Sans compter l’usage abusif du drapeau dans l’indifférence générale.
C’est
pour proposer des solutions à ces manquements qui entachent gravement l’image
de l’État que le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme organise
depuis hier jusqu’au 17 mars une Semaine nationale dédiée à l’utilisation et
l’harmonisation des symboles de l’État sur toute l’étendue du territoire. La
stratégie consiste à informer, éduquer et sensibiliser la collectivité sur le
sens, la portée, l’appropriation des symboles de l’État et leur inviolabilité.
La
conférence inaugurale organisée à cet effet sur le thème : «Symboles de
l’État source d’inspiration civique et catalyseur de sentiment patriotique»,
couplée à une visite de stands, s’est tenue, hier, au Mémorial Modibo Keita
sous la présidence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, en présence de
plusieurs membres du gouvernement et d’autres invités.
«Supports
par excellence de l’identité collective, les symboles de l’État confèrent à un
peuple des signes d’appartenance à un ensemble commun », a expliqué le
président du comité d’organisation de cette Semaine et directeur national des
affaires judiciaires et du sceau. Pour Mohamed Maouloud Nadjim, ces symboles
sont sacrés et jouissent d’une protection intégrale tant des pouvoirs publics
que du citoyen parce qu’ils permettent à un pays de marquer sa présence, son
existence et l’affirmation de son indépendance et de sa souveraineté. Longtemps
déploré, a-t-il déclaré, le traitement affligeant des symboles de l’État a
retenu l’attention des autorités d’où l’organisation de cette Semaine.
Selon le président du comité d’organisation, le drapeau national est à respecter, à protéger et à magnifier en toute circonstance. La devise nationale illustre la vision nationale par la force de son contenu et de son sens. Quant à l’hymne national, dira-t-il, il est un vrai cri de ralliement à l’unité africaine. Le sceau est une marque d’authenticité, d’exclusivité, source de pouvoir et les armoiries sont le signe de reconnaissance de soi, de son passé, de ses valeurs, de ses particularités. « Ces symboles chargés de valeurs multiséculaires, creusets d’une communauté de vie, de culture, de traditions mues par un destin commun, voulu et assumé, fières d’avoir le Mali en partage depuis toujours, ne peuvent trouver meilleur cadre physique et temporel que le Mémorial Modibo Keita pour exprimer le Mali Kura émergent », a développé Mohamed Maouloud Nadjim.
PORTÉE
HISTORIQUE- Le Premier ministre, quant à lui, a souligné que l’intérêt pratique
et la portée historique de cette Semaine d’imprégnation, d’approbation, de
rectification, de sensibilisation, de communication à l’attention des citoyens
de notre pays quant à l’utilisation et le respect dû aux symboles de l’État,
n’est plus à démontrer. Dr Choguel Kokalla Maïga d’indiquer que cette activité d’envergure
nationale a pour but de parvenir à une utilisation harmonisée par l’ensemble
des responsables des agents de l’État et de ses démembrements.
Le
chef du gouvernement a, en outre, rappelé que la Semaine se tient à un moment
où les Maliens doivent se convaincre du caractère irréversible de la nouvelle
voie choisie par les autorités en toute souveraineté pour bâtir un Mali nouveau
avec un citoyen nouveau conscient de ses responsabilités et attaché aux
respects des valeurs d’intégrité, de loyauté et d’égalité. Et aussi, elle vise
à assurer le respect scrupuleux des symboles de l’État en ce qui détermine les
modalités et les circonstances dans lesquels ils sont utilisés par les
personnes qui en ont le pouvoir et la responsabilité du respect qui leur est
dû. «Au-delà de la référence identitaire pour chaque État, les symboles fondent
l’appartenance de chaque citoyen à un État donné et ils créent et cultivent
chez lui ce sentiment patriotique, nationaliste, citoyen et républicain», a
fait remarquer le chef de l’administration malienne.
Dr
Choguel Kokalla Maïga a indiqué que cette Semaine ambitionne de répondre aux
préoccupations actuelles liées notamment à la méconnaissance des symboles de
l’État, souvent par les agents de l’État et ses démembrements à leurs
confections illégales par des personnes non habilitées mais aussi à leur
utilisation illégale ou souvent frauduleuse. En effet, il a soutenu qu’il est
inadmissible que les symboles fondamentaux puissent être utilisés différemment
par les agents de l’État qui sont les dépositaires de l’autorité publique
laissant très souvent des citoyens perplexes face au constat d’incongruité, de
confusion et de cacophonie.
Dès
lors, le Premier ministre a admis qu’il s’avère nécessaire de revisiter les
textes sur les symboles de l’État, d’assurer la plus large diffusion auprès de
tous notamment en utilisant les langues nationales, de sensibiliser et de
former au besoin les agents publics utilisant ces symboles. Mais aussi de
veiller à la confection des symboles dans les conditions légales.
Il s’agit
pour le ministère en charge de la Justice d’assurer la plénitude de ses
attributions spécifiques par lesquelles il a l’initiative et la responsabilité
des actions en matière d’authentification et de protection des sceaux de l’État.
Après cette conférence inaugurale, il est prévu des sessions institutionnelles
et gouvernementales, des rencontres avec le monde universitaire et scolaire.
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SUJETS BRÛLANTS
À la faveur de la cérémonie inaugurale de la Semaine nationale pour l’harmonisation et l’utilisation des symboles de l’État, le Premier ministre a abordé les sujets brûlants de l’actualité, notamment la reprise de Kidal par l’Armée, la création de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Pour
le chef du gouvernement, tant que la question de l’insécurité n’est pas
résolue, aller à des élections, c’est tromper le peuple. Dr Choguel Kokalla
Maïga a ajouté que la reconquête de Kidal ouvre nécessairement la voie au
dialogue entre les fils du pays. D’où la
mise en place d’un comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens.
Le
Premier ministre est, par ailleurs, revenu sur les conditions dans lesquelles
s’est nouée l’alliance entre le M5-RFP et les militaires en 2021. Les deux
alliés ont convenu que le Premier ministre sera choisi au sein du M5 et que
tous les autres discours devaient être conjugués au passé, parce qu’on était
dans une logique de compromis politique, dynamique et historique. Et d’ajouter
que les deux parties ont respecté ce qui a été convenu. À preuve, en août 2021,
le président du Conseil national de Transition (CNT) a pesé de tout son poids
pour faire accepter le Programme d’action gouvernementale, c’est cela
l’engagement politique.
Dr
Choguel Kokalla Maïga a salué la création de l’AES regroupant le Burkina Faso,
le Mali et le Niger. Outre les avancées sur le plan sécuritaire, il a évoqué le
potentiel économique en citant le coton et l’or comme avantages du
regroupement. Il n’a pas manqué de fustiger le comportement d’une bonne partie
de la communauté internationale qui ne cesse de fomenter des coups bas et
autres complots contre le Mali. Pour Dr Choguel Kokalla Maïga, la Russie, la
Chine, la Türkiye sont des partenaires stratégiques et des alliés sincères du
Mali.
«Toute l’Afrique et le monde entier nous regardent», a indiqué le Premier ministre, ajoutant que les détracteurs du Mali ne trouveront pas de fissure au sommet de l’État. Le plus important aujourd’hui, a-t-il conclu, c’est la consolidation du pouvoir de la Transition, la réussite du changement pour le rendre irréversible.
Mariétou KOITE
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