«Assassinat
et complicité », tel était l’accusation retenue contre Djénèbou Togola. Cette
jeune dame âgée d’une quarantaine d’années
est passée en cours d’assises pour être jugée conformément à la loi qui
réprime les faits suscités dans le code pénal à travers certaines dispositions
des articles 199 al 1, 200 et 24 donnant lieu à des peines criminelles. Les
faits se sont produits à Magnambougou, quartier en Commune VI à la suite d’une
prise de becs.
C’était
un jour de mai 2022. Ce jour-là, Djénèbou Togola, seconde épouse de Mamadou
Keita rejoignait son domicile conjugal tardivement après avoir passé la journée
dans sa boutique sise à Magnambougou. À son arrivée, après les salutations
d'usage, elle eut une discussion chaude avec son mari Mamadou F. Keita qui lui
fit des remontrances à propos de son entrée tardive à la maison.
Elle
regagna sa chambre avant d'être rejointe par son mari qui se trouvait dans la
cour aux alentours de 23 heures. Quelques heures plus tard, Djénèbou Togola
courut de sa chambre pour alerter Moussa Keita l'un des fils de son mari au
motif que ce dernier aurait eu un malaise et qu'il s'était cogné la tête
par-dessus le sol.
Moussa
Keita alerta urgemment un des amis de Alhousseni Cissé, un agent de la
protection civile afin de lui prêter main forte. Après avoir constaté que le
corps de Mamadou F Keita était inerte, ils se précipitèrent à l'évacuer à
l'Hôpital du Mali où son décès a été constaté par un médecin. Au vu des
blessures occasionnées sur sa tête et qui étaient anormales, les héritiers du
défunt décidèrent de faire recours aux autorités judiciaires pour mort suspecte
de feu leur père. Une enquête fut ouverte par le commissariat du 13ème
Arrondissement contre X devenu plus tard Djénèbou Togola, l'épouse du défunt.
À
l'enquête préliminaire et devant le magistrat instructeur, l'inculpée Djénèbou
Togola a réfuté les faits qui lui sont reprochés. Il en a été de même devant les
jurés où elle est restée constante. Ces dénégations, comme cela ressort dans le
procès-verbal, ne sauraient résister à une analyse parfaite des faits.
En
ce sens que, Moussa Keita, fils du défunt explique, que la nuit des faits, son
défunt père et sa marâtre ont eu une discussion chaude lorsqu'elle est revenue
de sa boutique aux alentours de 22 heures; que son père lui reprochait d'être
arrivée tardivement cette nuit et d'ailleurs que ce n'était pas la première
fois; que les deux se disputaient sur le même sujet; que la cause de sa mort ne
pouvait venir que d'un coup donné par sa marâtre qui était toute seule dans sa
chambre avec le défunt au moment des faits.
Durant tout le temps qu’aura duré le procès, la bonne dame a plaidé son innocence. L’aveu étant la reine des preuves et en l’absence de toutes preuves tangibles pouvant l’incriminer, la Cour l’a reconnu non coupable des faits en la relaxant tout simplement des charges retenues contre elle. Djénèbou est ressortie libre de la Cour.
Tamba CAMARA
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