L’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général de ce
département, Dr Boubacar Sidiki Diarrah, en présence du représentant du
Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Mali, par ailleurs
chef de file des Partenaires techniques et financiers (PTF) du secteur de la
justice, Olivier Tshibola.
Au
cours de cette session, il était soumis à l’examen et à l’appréciation des
participants, différents documents, notamment une note sur la situation
statistique, une esquisse de vision statistique et le programme d’activités
2024 du secteur de la justice. La rencontre entre dans le cadre de la mise en
œuvre des dispositions de la loi n°07-020 du 27 février 2007 portant création
des Cellules de planification et de statistique, aux termes desquelles «il est
créé par secteur couvrant les activités d’un ou plusieurs départements
ministériels un service rattaché dénommé Cellule de planification et de
statistique».
Ces dispositions législatives ont été complétées par le décret
n°07-427/P-RM du 13 novembre 2007 qui a institué les comités de coordination des
Cellules de planification et de statistique. Aussi, par arrêté
n°2023-5085/MJDH-SG du 29 décembre 2023, le ministre de la Justice et des
Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, a fixé l’organisation et les modalités de
fonctionnement du CCS SJ dont la présidence est assurée par le secrétaire
général de son département.
Le Comité est chargé d’assurer, notamment,
l’orientation des politiques en matière de planification et de statistique sur
la base des informations et analyses fournies par la Cellule de planification
et de statistique, la coordination et de suivi des activités de la Cellule. S’y
ajoutent l’examen et l’approbation de ses programmes et rapports, ses documents
budgétaires ainsi que l’harmonisation des activités et l’arbitrage.
«Il
importe d’indiquer que nous sommes à l’épilogue d’un long processus d’efforts
et d’abnégation ayant impliqué tous les acteurs du secteur de la justice…», a
déclaré le secrétaire général du ministère en charge de la Justice. D’après Dr
Boubacar S. Diarrah, le but visé par cette synergie d’actions des acteurs
concernés est de rendre disponibles, pour tous, les données des statistiques
judiciaires et des indicateurs de performance du secteur de la justice. Il
s’agit également d’asseoir, au sein du secteur, la culture du management
responsable, la redevabilité administrative et citoyenne.
Le secrétaire général du département en
charge de la Justice a saisi l’occasion pour saluer les efforts accomplis à
travers notamment les opérations de collecte, de saisie, de renforcement des
capacités, de traitement et d’analyse des données des Cours, des autres
juridictions ainsi que des services, ayant permis d’aboutir à la production des
annuaires statistiques 2016-2021. Selon lui, cette exigence est en conformité
avec la loi n°2016-005 du 24 février 2016 régissant les statistiques publiques
et ses textes d’application qui font obligation à tout service public, à tout
secteur d’activité de l’administration publique d’organiser la tenue constante
et la production régulière des données à caractères statistiques résultant de
son fonctionnement.
De son côté, le chef de file des PTF a indiqué que les statistiques jouent un rôle primordial au niveau de l’État, car permettant de renseigner sur la conjoncture, plus spécifiquement en ce qui concerne les taux de croissance, les indicateurs et même les tendances pour pouvoir mieux faire des prévisions. Olivier Tshibola s’est ensuite réjoui de cette initiative qui facilitera l’évaluation des projets et programmes que les partenaires mettent en œuvre avec le département.
Bembablin DOUMBIA
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