
Le directeur général de l’établissement, Bouréïma Fofana et le ministre en charge de l’Artisanat, Andogoly Guindo (d)
En plus de la conjoncture budgétaire que connaît l’établissement, le second semestre de l’année académique 2022-2023 a été émaillé par les grèves des étudiants et professeurs qui ont occasionné une perturbation dans l’exécution normale du programme. Et c’est ce qui ressort de la 30è session ordinaire du conseil d’administration de l’établissement, tenu hier dans ses propres installations.
Les travaux étaient dirigés par le ministre de l’Artisanat de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en présence du directeur général de l’établissement, Bouréïma Fofana, et des administrateurs. L’ordre du jour de cette session à mi-parcours portait sur l’adoption du compte rendu de la précédente session, l’examen du rapport d’activités 2023 à mi-parcours, le point d’exécution des recommandations, mais aussi l’examen du budget 2023 à mi-parcours.
Dans son discours, le ministre Andogoly Guindo a exprimé sa satisfaction pour la régularité des sessions qui dénote l’engagement de la direction de l’établissement et des administrateurs à faire avancer l’institution de formation. Il a salué les efforts de la direction et de l’ensemble de son personnel, malgré les contraintes du moment.
Enfin, il a remercié les partenaires et tous ceux qui concourent à la réussite des missions confiées au Conservatoire. Le ministre Guindo est aussi revenu sur les difficultés qui ont handicapé l’établissement et perturbé l’année académique.
Pour le budget 2023 du Camm-BFK, sur une prévision initiale d’un peu plus de 883 millions de Fcfa, la dotation totale révisée est de plus de 680 de Fcfa, dont le montant global exécuté est estimé à plus de 454 millions de Fcfa, soit un taux de 66,78%. Cette baisse s’explique par la coupe budgétaire de la subvention d’un montant d’un peu plus de 202 millions de Fcfa.
Pour sa part, le directeur général a souhaité la bienvenue aux administrateurs, avant de leur expliquer les difficultés de son institution, notamment les arrêts de travail qui ont perturbé l’année académique. Auparavant, une minute de silence avait été observée à la mémoire d’un très brillant étudiant, Alassane Diawara, rappelé à Dieu la semaine dernière.
Amadou SOW
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