
Après une décennie d’absence sur la scène, le poète-journaliste Robert Dissa est réapparu dans un concert, mercredi dernier au Centre international de conférences de Bamako, avec un spectacle inédit intitulé : «Le retour du poète». C’était dans une salle archipleine avec des invités de marque, artistes, fans du présentateur de débat politique sur Africable télévision et hommes de médias dont le directeur général de la l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), Alassane Souleymane.
Dans un décor magnifique, soumis à des scintillements de lumières parfois diffuses, Robert Dissa a transmis à plus d’un le gout de la poésie. Robert fit son entrée sur la scène après une brève présentation de Amadou Kodjo, animateur vedette d’alors de l ‘émission : Fréquence sentimentale de la Chaine II et artisan principal de la promotion du poète.
Paré dans un ensemble blanc et d’un collier autour du cou, micro en main, le poète a tenu en haleine le public pendant près de deux heures d’horloge. Il a fait voyager son public dans un univers de réflexion, de sensibilisation, d’éveil de conscience, mais aussi de résilience et de patience.
À travers des titres poignants, Robert Dissa interpelle sur la mort, le mariage, la migration irrégulière, l’amour, l’humidité et la retenue. Dans certains passages, l’artiste parle de ses souvenirs d’enfance, de son parcours scolaire, mais aussi de ses débuts dans la poésie. Ce voyage romantique n’a laissé personne indifférent.
La voix sublime, le félibre évoque aussi les sujets de la bravoure de la femme africaine, l’amour d’une fille, l’accident de la circulation, entre autres. C’est une véritable symbiose entre la musique et la poésie, une soirée à travers laquelle Robert Dissa entendait aussi sacrifier à un devoir de reconnaissance envers certaines personnes. Le poète a saisi l’opportunité pour remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de la soirée et particulièrement à sa carrière de poète pour laquelle la contribution de l’Office de radio et télévision du Mali (ORTM) a une grande place.
De vieux compagnons comme la poètesse Fatoumata Keïta et le reggaeman Aziz Wonder ont aussi fait des prestations de belle facture pour accompagner le poète dans son initiative qu’il a intitulée : «Plusique», qui se veut un genre poétique et musical, c’est-à-dire une soirée dédié 50% à la musique et 50% à la poésie. Fatoumata Keïta, auteure de « pleureurs », un recueil de poèmes, et d’autres livres est revenue sur une poésie qui avait marqué les esprits et les cœurs des membres du club de Fréquence sentimentale, sur la Chaine 2 de l’ORTM : «Laisser moi parler», après «Majestueux», son premier titre.
Le public a marqué un grand intérêt pour l’initiative. Pour Mme Mama Bocoum, spectatrice, c’est le meilleur spectacle de l’année auquel elle a assisté. Dr Brehima Ely Dicko, universitaire, s’est « réjoui du retour du poète. Ses textes sont très poignants et invitent à réfléchir. Je pense que c’est un évènement qu’il faut renouveler ». Il a invité le poète à mettre l’accent sur les langues nationales pour permettre davantage à plus de personnes de comprendre ses messages forts sur les périls qui planent sur notre existence.
Amadou SOW
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
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Placée sous le thème «la culture socle, de l'ancrage de la IV République», la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle de la Région de Koulikoro qui s’est tenue du 23 au 30 septembre avec la participation des sept cercles de la région. Il s'agit de Siby, Kati, Kangaba, Kouli.