
L’inauguration de la statue a eu lieu mardi en présence du DG du CNCM, Fousseyni Maïga (d)
«C’est un grand jour pour moi», s’est réjoui le célèbre réalisateur
malien, Cheick Oumar Cissoko, aussitôt
après le dévoilement de la statue qui lui a été dédiée. C’était sur le
boulevard des cinéastes de Ouagadougou mardi dernier en présence du ministre
burkinabé de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba
Jean Emmanuel Ouédraogo, du délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo,
du directeur général du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM),
Fousseyni Maïga, et du sculpteur burkinabé, Ky Siriki, qui a réalisé l’œuvre.
On notait aussi la présence de nombreux cinéastes maliens.
Cette statue qui immortalise le cinéaste malien est en
bronze et haute d’un peu plus de 1,80 m. Elle a été exécutée en 8 mois de
travail, précise l’artiste. Son inauguration est historique quand on sait que
depuis 1995, année du sacre de son long métrage « Guimba, le tyran »,
cette place lui a été réservée. En effet, sur ce boulevard en plein cœur de la
capitale burkinabé, les autorités donnent une place à chacun des lauréats du
grand prix du Fespaco afin d’y ériger leurs statues pour l’histoire.
L’ancien ministre de la Culture du Mali, Cheick Oumar
Cissoko est aujourd’hui le président de la Fédération panafricaine des cinéastes
(FEPACI). Ce réalisateur de renommée internationale ayant obtenu de nombreux
trophées et autres distinctions à travers monde s’est réjoui de cet honneur qui
est fait. Il a souligné ensuite que cette inauguration arrive dans un contexte
où le Mali est le pays invité d’honneur du Fespaco. Et aussi, c’est l’année du
centenaire de l’un des pères du cinéma africain, Sembène Ousmane.
Après avoir salué les initiateurs et ceux qui l’ont financé,
sans donner d’autres détails, il a interpellé la jeunesse malienne à prendre le
relais des anciens cinéastes. Faisant un clin d’œil à l’actualité, il a estimé
que le cinéma constitue l’un des meilleurs moyens pour gagner le combat contre
l’insécurité et la lutte contre les terroristes.
Rappelons que Souleymane Cissé, l’autre grand réalisateur malien qui a déjà remporté à deux fois l’étalon du Yennenga, le grand prix du Fespaco, a sa statue sur cette avenue depuis 2005. Présents à l’inauguration de celle de Cheick Oumar Cissoko, il s’est dit particulièrement content et fier, car notre pays est l’un des rares à posséder deux statues de nos cinéastes sur cette avenue.
Youssouf DOUMBIA
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