Mathieu Sabarly et Youssou N'dour
Pratiquement, toutes les grandes chaînes de télévision nationales et internationales ont consacré des reportages sur le couple Amadou et Mariam dont un des titres fétiches : «Le dimanche à Bamako» avait fait tabac à l’échelle planétaire. Ce morceau a permis de vendre l’image de Bamako, notre capitale.
Amadou Bagayoko est décédé, vendredi dernier à Bamako, des suites d’une maladie à l’âge de 70 ans. Lui et son épouse Mariam Doumbia ont marqué l’histoire de la musique malienne, africaine et mondiale. Le décès d’Amadou bouleverse l’organisation de plusieurs événements internationaux, parce que le couple était programmé dans plusieurs grands rendez-vous musicaux comme le Festival de musique du monde d’Audincourt, dans le Doubs, car le groupe était la principale tête d’affiche de la 34è édition qui se tiendra du 27 au 29 juin prochain.
«Bien-sûr, on pense avant tout à Mariam, qui perd son mari, ainsi qu’à leurs enfants», témoigne Mathieu Sabarly, le directeur du Festival sur sa page Facebook. Et de poursuivre que «c’est un choc». Cette réaction du directeur des Rencontres et Racines à Audincourt après le décès d’Amadou Bagayoko atteste de la douleur de la perte de cet immense artiste.
«Je n’oublierai jamais son amitié» a aussi réagi la star sénégalaise Youssou N’dour sur sa page. De son côté, l’artiste congolais, Fally Ipupa, qui était en collaboration avec le couple, a aussi exprimé sa douleur sur sa page Facebook : «Je n’arrive toujours pas à croire que tu es parti.»
Le chanteur français Matthieu Chedid, chef d’orchestre de la tournée Lamomali, a également rendu hommage samedi au chanteur malien Amadou Bagayoko : «Un être rare et un guitariste inouï». Et de révéler qu’Amadou et Mariam furent son premier coup de cœur pour le Mali.
C’est grâce à eux, à travers Marc-Antoine Moreau, que j’ai été pour la première fois dans ce si beau pays, c’était pour le festival Paris-Bamako. Tout est né à partir de là, explique Matthieu Chedid, dans une publication sur Facebook. Le musicien franco-espagnol Manu Chao est le producteur de l’album «Dimanche à Bamako» en 2004. Il était attristé quand il a appris la disparition d’Amadou Bagayoko. «Amadou ! On sera toujours ensemble... avec toi partout où tu iras. Mariam, Sam, toute la famille votre peine est ma peine. Je vous aime», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
«RIP Amadou. Je n’oublierai jamais ta générosité et ton talent quand tu es venu jouer sur mon album Djin Djin. Ta guitare a porté cette chanson de haut en bas ! Tellement de feu sur cette guitare», a réagi l’autrice-compositrice béninoise Angélique Kidjo. La star française Zaho dit être choquée et extrêmement peinée d’apprendre qu’une légende vient de nous quitter. Repose en paix Amadou. Mes pensées vont à Mariam et toute ta famille.
«J’ai eu la chance de partager des moments précieux avec toi avant que tu nous quittes. Ton sourire sera gravé à jamais dans ma mémoire. Ta simplicité et ta gentillesse n’ont d’égal que ton talent. Tu fais partie des grands de ce monde, nous ne t’oublierons jamais», a-t-elle publié sur les réseaux sociaux.
Youssouf DOUMBIA
Habibou Dembélé dit Guimba national a fait rentrer la comédie dans une autre dimension. Cet artiste arrive, avec une facilité déconcertante, à arracher le sourire à tout le monde.
Cette œuvre sera présentée par 333 jeunes en référence aux 333 Saints de Tombouctou. La répétition a commencé depuis fin octobre et elle relate les figures historiques des empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire.
Le Salon international de l’artisanat touareg, tenu du 18 au 23 novembre, a dédié la journée du samedi dernier au département des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. La rencontre a été marquée par un panel sur le thème : secteur artisanal au Mali, alternati.
L’écrivain traditionnaliste, à travers son livre, intitulé : «Le Khasso traditionnel : coutumes et mœurs», lancé le 17 juillet dernier, met en lumière les repères culturels de cet espace linguistique dont il est le «Djeli», de par la bataille de Tumbifara. Dans cet ouvrage de 162 pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
Depuis bientôt un mois, le maître chorégraphe, Karim Togola, assisté de deux professeurs de danse du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, Abdoulaye Koné et Dramane Sidibé, sont à pied d’œuvre pour la construction du ballet de la cérémonie d’ouverture.