
C’était à la faveur d’une rencontre avec les hommes de médias, tenue à la Maison de la presse en partenariat avec la Fondation nationale pour démocratie en abrégé (Ned). La conférence était animée par le président de l’Observatoire, Dr Ibrahima Sangho.
Dans une déclaration intitulée « Dans l’attente des réformes » lue par le conférencier, l’Organisation rappelle que la promulgation de la nouvelle Constitution par le président de la Transition le 22 juillet dernier, est une étape importante dans le processus de mise en œuvre des réformes promises par les autorités actuelles.
Selon Dr Ibrahima Sangho, les innovations apportées à la Constitution étant la principale réforme sur laquelle reposent toutes les autres, constituent une avancée pour un retour à l’ordre constitutionnel. Il a mis l’accent sur la nécessité pour les autorités de poursuivre les réformes avant la tenue de la prochaine présidentielle dont la date a fait l’objet «d’un léger report» annoncé par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, lors d’un point de presse, le 25 septembre 2023. Un scrutin qui sera le seul organisé par la Transition. Il s’agit de la relecture de la loi électorale, qui doit être suivie de celle de la loi organique des députés et celle de la Charte des partis politiques.
Selon le spécialiste des questions électorales, en ce qui concerne la présidentielle, il suffira juste de relire l’article 152 de la loi électorale pour la rendre conforme à l’article 48 de la nouvelle Constitution. Cette disposition prévoit l’organisation du second tour en cas de non atteinte de la majorité absolue par un candidat, le troisième dimanche qui suit la proclamation des résultats du 1er tour par la Cour constitutionnelle. Contrairement à la loi électorale qui prévoit le deuxième dimanche.
Par rapport à la relecture de la loi n°05-047 du 18 août 2005 portant charte des partis politiques, le conférencier conseille l’introduction du plafonnement des dépenses et le dispositif de comptabilité des campagnes avec objectif d’instaurer la transparence. Mais aussi d’améliorer l’équité entre les candidats lors des différents scrutins.
S’agissant de la relecture de la loi organique des députés, le conférencier a souligné l’augmentation du nombre des 147 députés à l’Assemblée nationale qui ont été déterminés suivant le recensement administratif de 1996 qui a donné 9,8 millions de Maliens alors que les derniers chiffres de 2022 estiment la population à plus de 22 millions.
D’autre part, pour une meilleure appropriation de la démocratie, l’Observatoire invite les autorités de la Transition, les partis politiques et organisations de la société civile à communiquer, informer et sensibiliser les citoyens sur les principales dispositions de la Constitution du 22 juillet 2023 et les réformes prioritaires à mener.
Aboubacar TRAORE
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