#Mali : Gouendo et Moribougou III (Ségou) : Les œuvres utiles du Pariis-Mali

La mise à disposition des infrastructures contribuera à l’amélioration des conditions de vie et de travail des bénéficiaires, en leur permettant d’avoir des produits maraîchers, d’améliorer le statut nutritionnel des familles et créer des activités économiques pour les femmes

Publié lundi 20 mai 2024 à 16:30
#Mali :  Gouendo et Moribougou III (Ségou) : Les œuvres utiles du Pariis-Mali

Les officiels à l’écoute de la population de Gouendo 

 

Le ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé, a inauguré, jeudi dernier, des aménagements réalisés dans la Commune de Gouendo dans le Cercle de Barouéli (Ségou) par le Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (Pariis-Mali). Il s’agit d’un périmètre maraîcher de cinq hectares, équipé de cinq forages et de panneaux solaires, réalisé au profit des femmes de Gouendo, et de l’aménagement d’un bas-fond à Moribougou pour la mise en valeur de 70 hectares dans le cadre du renforcement de la résilience des communautés. Ces infrastructures permettront de faire la riziculture, la pêche, le maraîchage de contre-saison et l’arboriculture. Elles favoriseront également la disponibilité d’eau devant couvrir les besoins, l’appui à la fourniture ou à l’achat des semences et des intrants.

Le périmètre maraîcher de Gouendo a été la première étape de cette visite. La délégation ministérielle y a été accueillie par les femmes et les enfants. Ce périmètre a l’apparence d’une plaine dépressionnaire relativement plate, est situé sur la rive gauche du fleuve Bani au nord-ouest du village à environ 200 mètres. Tata Mallé est la présidente de la Coopérative des femmes de Gouendo qui vont bénéficier de cet aménagement. Après avoir remercié le ministre Lassine Dembélé pour le déplacement, elle a attiré l’attention sur l’avantage des produits maraîchers pour la satisfaction des besoins familiaux. Selon elle, ces infrastructures permettront d’accroitre leur production afin de contribuer à la réduction de l’insuffisance alimentaire avec les intrants et des petits matériels qu’elles ont reçus. Tata Mallé a, par ailleurs, remercié le projet Pariis pour ce qu’il a réalisé au profit de leur Commune.

La mission a pris fin à Moribougou III, dont le bas-fond à l’allure d’une plaine dépressionnaire longeant la rive gauche du fleuve Bani au sud-est du village a environ 900 mètres. Le ministre de l’Agriculture a fait remarquer que la majeure partie la population du Sahel vit encore dans les zones rurales et s’appuie principalement sur l’agriculture et l’agropastoralisme. Conscient de cette préoccupation, a-t-il rappelé, les pays du Sahel ont fait une déclaration commune à Dakar en 2013 dans laquelle six pays (Mali, Burkina Faso, Niger, Sénégal, Tchad, Mauritanie) se sont engagés dans une initiative appelée Initiative pour l’irrigation au Sahel (2IS).

 

SOLUTIONS D’IRRIGATION- «La première étape pour l’opérationnalisation de cette déclaration est le projet Pariis qui a bénéficié d’un financement de la Banque mondiale. Son objectif consiste à améliorer la qualité des parties prenantes à développer, gérer l’irrigation et à accroître les superficies irriguées. Le projet vise à institutionnaliser les solutions d’irrigation élaborées par six pays en vue d’assurer la capitalisation des connaissances acquises et garantir la durabilité de l’approche au-delà de la vie du projet», a-t-il détaillé. Selon lui, ces infrastructures de portée locale et nationale traitent les actualités qui sont thématiques pour le Mali.

Lassine Dembélé a estimé que ces initiatives sont de bonne qualité, elles permettront d’avoir des produits maraîchers, d’améliorer le statut nutritionnel des familles et créer des activités économiques pour les femmes. «L’idée du barrage est génial parce que ce sont des zones qui sont naturellement remplies chaque année d’eau et ce dispositif permettra d’orienter le sens de remplissage de ce bassin et donner l’opportunité d’exploiter les hectares dans le cadre de la riziculture, du maraîchage et la pisciculture», a-t-il noté. Et d’ajouter : «C’est une première et si nous arrivons à négocier une seconde, ce sera l’occasion de donner des solutions encore à près de 600 hectares».

Le ministre de l’Agriculture a invité le Pariis à accélérer le rythme des réalisations, à suivre les entreprises pour que tous les travaux soient réalisés à temps. Il a aussi demandé aux populations bénéficiaires de prendre toutes les dispositions pour un bon usage des infrastructures et des installations. Le coordonnateur national du Pariis Mali a expliqué que ces aménagements sont importants pour les communautés rurales parce qu’ils leur permettra de maîtriser, gérer et faire le maraîchage. «L’aménagement du bas-fonds a couté 172 millions de Fcfa et le coût du périmètre est estimé à environ 177 millions de Fcfa. Ce sont des investissements importants qui permettront de changer la dynamique auprès de ces communautés en termes de nutrition et de productions alimentaires», a déclaré Bourama Dembélé.

Envoyée spéciale

Fatoumata Mory SIDIBE

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