
Les officiels à l’écoute de la population de Gouendo
Le ministre de l’Agriculture,
Lassine Dembélé, a inauguré, jeudi dernier, des aménagements réalisés dans la
Commune de Gouendo dans le Cercle de Barouéli (Ségou) par le Projet d’appui
régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (Pariis-Mali). Il s’agit
d’un périmètre maraîcher de cinq hectares, équipé de cinq forages et de
panneaux solaires, réalisé au profit des femmes de Gouendo, et de l’aménagement
d’un bas-fond à Moribougou pour la mise en valeur de 70 hectares dans le cadre
du renforcement de la résilience des communautés. Ces infrastructures
permettront de faire la riziculture, la pêche, le maraîchage de contre-saison
et l’arboriculture. Elles favoriseront également la disponibilité d’eau devant
couvrir les besoins, l’appui à la fourniture ou à l’achat des semences et des
intrants.
Le périmètre maraîcher de Gouendo
a été la première étape de cette visite. La délégation ministérielle y a été
accueillie par les femmes et les enfants. Ce périmètre a l’apparence d’une
plaine dépressionnaire relativement plate, est situé sur la rive gauche du
fleuve Bani au nord-ouest du village à environ 200 mètres. Tata Mallé est la
présidente de la Coopérative des femmes de Gouendo qui vont bénéficier de cet
aménagement. Après avoir remercié le ministre Lassine Dembélé pour le
déplacement, elle a attiré l’attention sur l’avantage des produits maraîchers
pour la satisfaction des besoins familiaux. Selon elle, ces infrastructures
permettront d’accroitre leur production afin de contribuer à la réduction de
l’insuffisance alimentaire avec les intrants et des petits matériels qu’elles
ont reçus. Tata Mallé a, par ailleurs, remercié le projet Pariis pour ce qu’il
a réalisé au profit de leur Commune.
La mission a pris fin à Moribougou III, dont le bas-fond à l’allure d’une plaine dépressionnaire longeant la rive gauche du fleuve Bani au sud-est du village a environ 900 mètres. Le ministre de l’Agriculture a fait remarquer que la majeure partie la population du Sahel vit encore dans les zones rurales et s’appuie principalement sur l’agriculture et l’agropastoralisme. Conscient de cette préoccupation, a-t-il rappelé, les pays du Sahel ont fait une déclaration commune à Dakar en 2013 dans laquelle six pays (Mali, Burkina Faso, Niger, Sénégal, Tchad, Mauritanie) se sont engagés dans une initiative appelée Initiative pour l’irrigation au Sahel (2IS).
SOLUTIONS D’IRRIGATION- «La
première étape pour l’opérationnalisation de cette déclaration est le projet
Pariis qui a bénéficié d’un financement de la Banque mondiale. Son objectif consiste
à améliorer la qualité des parties prenantes à développer, gérer l’irrigation
et à accroître les superficies irriguées. Le projet vise à institutionnaliser
les solutions d’irrigation élaborées par six pays en vue d’assurer la
capitalisation des connaissances acquises et garantir la durabilité de
l’approche au-delà de la vie du projet», a-t-il détaillé. Selon lui, ces
infrastructures de portée locale et nationale traitent les actualités qui sont
thématiques pour le Mali.
Lassine Dembélé a estimé que ces
initiatives sont de bonne qualité, elles permettront d’avoir des produits
maraîchers, d’améliorer le statut nutritionnel des familles et créer des
activités économiques pour les femmes. «L’idée du barrage est génial parce que
ce sont des zones qui sont naturellement remplies chaque année d’eau et ce
dispositif permettra d’orienter le sens de remplissage de ce bassin et donner
l’opportunité d’exploiter les hectares dans le cadre de la riziculture, du
maraîchage et la pisciculture», a-t-il noté. Et d’ajouter : «C’est une première
et si nous arrivons à négocier une seconde, ce sera l’occasion de donner des
solutions encore à près de 600 hectares».
Le ministre de l’Agriculture a
invité le Pariis à accélérer le rythme des réalisations, à suivre les
entreprises pour que tous les travaux soient réalisés à temps. Il a aussi
demandé aux populations bénéficiaires de prendre toutes les dispositions pour
un bon usage des infrastructures et des installations. Le coordonnateur
national du Pariis Mali a expliqué que ces aménagements sont importants pour
les communautés rurales parce qu’ils leur permettra de maîtriser, gérer et
faire le maraîchage. «L’aménagement du bas-fonds a couté 172 millions de Fcfa
et le coût du périmètre est estimé à environ 177 millions de Fcfa. Ce sont des
investissements importants qui permettront de changer la dynamique auprès de
ces communautés en termes de nutrition et de productions alimentaires», a
déclaré Bourama Dembélé.
Envoyée spéciale
Fatoumata Mory SIDIBE
600 mètres linéaires de clôture grillagée, une extension de la surface de production de 1 à 1,5 hectare, la réhabilitation des parcelles de culture, deux puits à.
L’étudiante accepta de rendre service à une autostoppeuse en la transportant sur sa moto pour raccourcir son chemin..
Le budget prévisionnel 2025 de l’Office national de la recherche pétrolière (ONRP) est évalué à environ 1,196 milliard de Fcfa contre 937,010 millions de Fcfa en 2024, soit une hausse de 27,66%..
Le deuxième prix dans la catégorie presse en ligne a été remporté par Maimouna Sow de L’Essor pour son œuvre : «Internet : les audacieuses qui transgressent les codes».
L’artisanat malien innove. Sa nouvelle création : les bijoux en argent trempés dans l’or, ont la côte au Mali et au-delà. Adaptés à toutes les occasions (cérémonies sociales ou soirées), ces articles sont prisés pour la qualité et le coût jugé dérisoire : 1.250 Fcfa en gros, contre.
C’est ce que pensent les acteurs de ces secteurs notamment ceux opérant dans la transformation de ces produits. L’approvisionnement correct des industries devant permettra de rendre l’huile alimentaire accessible aux populations à des prix abordables et en continu.