
Les officiels lors de la présentation
des résultats de deux études menées par l’OCGS
La cérémonie d’ouverture était
présidée par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et
de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga. C’était en présence de
l’ambassadeur du Royaume de Norvège au Mali, Rigmor Elianne Koti et de nombreux
autres invités.
L’objectif de la session est de présenter les
résultats de deux études menées par l’OCGS. Il s’agit de l’enquête d’opinion
auprès des personnes impliquées dans l’extrémisme violent et des témoins
oculaires dans les Régions de Ségou et de Mopti ; l’étude comparée des
stratégies et politiques nationales du Burkina Faso, du Mali et du Niger en
matière de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.
Le ministre d’État,
ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a souligné
que le Mali fait face à la fois à des activités terroristes, à la criminalité
transfrontalière, aux conflits communautaires et autres formes d’insécurité. Le
colonel Abdoulaye Maïga a mis l’accent sur les différentes politiques et stratégies
initiées par le gouvernement en vue de renforcer la sécurité, la réconciliation
et la cohésion sociale ainsi que la stabilité.
S’y ajoute la lutte contre
l’extrémisme violent. «Il est important que le développement durable nous
implique tous», a martelé le ministre d’État. De son avis, le travail de
recherche permettra d’ouvrir des perspectives que la Transition saura exploiter
pour mieux prévenir et lutter contre l’extrémisme violent et le
terrorisme.
Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume de Norvège
a dit que les pays du Sahel constituent une région où la violence et le
terrorisme touchent de plus en plus des populations civiles. Ajoutant qu’au
cours des dernières armées, la zone a subi l’augmentation la plus rapide des
activités d’extrémistes violents en Afrique.
Selon elle, la région est au cœur
des réseaux criminels et de divers trafics illégaux marquant «une
augmentation de la violence entre éleveurs et agriculteurs». Rigmor Elianne
Koti est convaincue que pour trouver une solution à la crise au Sahel, «il faut
une approche holistique, qui inclut aussi des réformes politiques et sécuritaires».
Tous ces pays ont des stratégies et des politiques différentes pour combattre
cette violence. Malgré tout, a-t-elle indiqué, son pays soutient les
initiatives de paix et de réconciliation.
Le secrétaire exécutif de l’OCGS a affirmé que
la rencontre est un cadre de restitution pour les travaux de recherche que
l’Observatoire a menés au cours des cinq
derniers mois. Le but est d’améliorer les connaissances sur les phénomènes qui
alimentent l’insécurité dans les Régions de Ségou et Mopti.
Ce faisant, il est
idoine de comprendre les décalages entre les différentes réponses, a souligné
Baba Dakono, affirmant que les acteurs ont une capacité transnationale. «Nous
avons en face des membres de groupes violents qui sont capables de se mouvoir
d’un pays à l’autre souvent sans grande difficulté. Il est important pour ces
trois pays d’avoir une approche commune», a fait savoir le secrétaire exécutif
Baba Dakono.
Pour le secrétaire exécutif de l’OCGS, de plus en plus les études démontrent que les facteurs qui poussent les gens à rejoindre ces groupes terroristes sont multiples. «Ils vont des questions de protection à des questions économiques et sociales», a-t-il expliqué.
Namory KOUYATE
Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué a présidé, hier, les cérémonies de remise du rapport 2024 sur la traite des personnes et les pratiques assimilées et la première réunion ordinaire du Comité national de la lutte contre la traite des pe.
Craignant un affrontement entre deux camps adverses, les forces de maintien d’ordre ont verrouillé l’accès au Palais de la culture où plusieurs partis politiques s’étaient donnés rendez-vous pour exprimer leur position sur des sujets concernant la vie de la nation.
Ce samedi 3 mai, des regroupements de partis politiques du Mali prévoyaient d'organiser un meeting d'information au Palais de la culture Amadou Hamapâté Ba de Bamako à partir de 14 heures..
Au terme de leur concertation sur la relecture de la Charte des partis politiques hier au CICB, elles ont aussi demandé l’installation du Général d’armée Assimi Goïta comme Président de la République pour un mandat de cinq ans renouvelable à partir de 2025. Et proposé une caution de 100.
La phase nationale de la consultation des forces vives, lancée hier, examine la synthèse des conclusions des concertations des 16 et 17 avril derniers. Objectif : faire des propositions concrètes aux autorités afin de parvenir à la mise en œuvre effective des recommandations des Assises nation.
Diplômé d’études supérieures en philosophie et en sciences politiques, cet enseignant-chercheur à l’université Kurukanfuga de Bamako, expert/consultant sur les questions sécuritaires et de gouvernance au Centre d’études stratégiques et sécuritaires au Sahel (CE3S) aborde dans ces lig.