
Dans le cadre de la production céréalière,
notre pays était à 50.000 tonnes de production de maïs en 1960 avec les champs
de case. En 2023, on est passé à une production de 4 millions de tonnes de maïs,
grâce aux résultats obtenus par nos chercheurs et innovateurs. Pour encourager
ces prouesses, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique organise, depuis hier au Centre international de conférences de
Bamako (CICB), la 2è édition des Journées de la recherche et de l’innovation
(JRI 2023) sous le thème : «Contribution de la recherche et de l’innovation
technologique au service de la performance de l’économie malienne».
L’ouverture des travaux était présidée par le
Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, en présence de plusieurs membres du
gouvernement dont le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique, Bouréïma Kansaye. L’objectif de ce grand colloque est de pousser
la recherche et l’innovation dans une logique irréversible d’industrialisation
afin de capitaliser les résultats de recherche. Il regroupe responsables
universitaires, enseignants-chercheurs, innovateurs, entrepreneurs et
inventeurs qui échangeront leurs connaissances sur la recherche et l’innovation
: défis et opportunités, le cas de l’agriculture dans le contexte de changement
climatique.
Mais aussi les perspectives pour la transition énergétique, la recherche et l’innovation en santé, prospectives pour la recherche et l’innovation technologique, la promotion et le financement du système national de recherche et de l’innovation technologique et la promotion : cas du Fonds compétitif pour la recherche et l’innovation technologique (FCRIT) sont aussi au menu des réflexions.
Il faut rappeler que le FCRIT, créé par la loi
du 25 novembre 2011, sert à financer les projets de recherche dans le cadre
d’appel à projets compétitifs. Il est composé de 0,2% des recettes fiscales et
alimenté par une subvention budgétaire, soit 2 milliards de Fcfa. Le fonds a pu
financer 104 projets de recherche. Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur
a expliqué qu’au cours de ces journées, les scientifiques auront l’opportunité
de se rencontrer, de retrouver des acteurs industriels, des opérateurs
agricoles et des institutions de financement de la recherche. C’est aussi une
opportunité pour les enseignants-chercheurs de montrer aux acteurs des secteurs
productifs qu’il existe une recherche bien portante dans notre pays avec des résultats
prometteurs.
Bouréïma Kansaye a aussi indiqué que ces journées de la recherche
et de l’innovation sont un espace de découverte, de création et de vocation
chez les jeunes. Il a invité les élèves et les étudiants à arpenter les dédales
des stands pour côtoyer les produits de recherche et des innovations des
chercheurs maliens. Pour le ministre Kansaye, la célébration biennale d’une
journée de recherche et de l’innovation, instituée en 2017, entend davantage
mettre l’accent sur la contribution de la recherche scientifique et de
l’innovation au développement socio-économique de notre pays et jauger le
dynamisme de l’écosystème de la recherche et de l’innovation.
Quant au Premier ministre, il a soutenu que l’avenir de notre pays est lié à la recherche scientifique. «La science doit contribuer à améliorer les conditions de vie des citoyens», a précisé Dr Choguel Kokalla Maïga qui a reconnu que les enseignants-chercheurs ont besoin de l’appui de l’État pour avancer. Après avoir suivi la conférence inaugurale sur «la pensée automatique dans la recherche : quelles perspectives pour la recherche malienne», aminée par le ministre des Mines, Pr Amadou Keïta, le chef du gouvernement a visité les stands des produits et des innovations alimentaires, technologiques des chercheurs maliens. Plusieurs départements ministériels dont celui de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, mais aussi l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) sont partenaires de ce forum qui prendra fin le 10 novembre prochain.
Sidi WAGUE
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