
Le prix du litre d’essence ou du gasoil à la pompe ne connaît pas d’augmentation à ce jour
Contrairement à ce que veulent faire croire certains esprits retors, notre pays ne connait pas de pénurie de carburant. En tout cas, pas jusque-là, si l’on s’en tient aux informations glanées auprès des stations-services et autres acteurs du secteur des hydrocarbures. Aujourd’hui, la capitale et toutes les grandes villes sont correctement approvisionnées et le prix officiel de vente du litre est maintenu. Notre équipe de reportage en a fait le constat, hier, dans quelques stations-services à travers la ville de Bamako. Au niveau des stations Shell, Total energy, Ola energy et bien d’autres, c’est toujours le prix officiel du carburant qui est appliqué à la pompe. Autrement dit le litre d’essence est cédé à 775 Fcfa et celui du gasoil est à 725 Fcfa.
Dans certaines stations, comme Yara Service, le gasoil est vendu à 620 Fcfa le litre. «Jusqu’à cette date, nous ne connaissons pas de pénurie de carburant et les prix n’ont pas augmenté. Nous disposions également d’un stock important dans nos dépôts», confie Kassim Samaké, gérant à Yara Service. Et Hamidou Traoré, pompiste de station Shell, de renchérir : «Il n’y a pas de manque de carburant. Mais certaines stations-services locales profitent de la situation du pays pour vendre le carburant plus cher. Avant, elles vendaient aux prix fixés par l’État».
Les menaces d’embargo des groupes terroristes sur l’importation du carburant dans notre pays à partir de pays africains voisins n’arrangent pas les choses. L’approvisionnement de certaines localités à l’intérieur du pays est, il faut l’admettre, devenu un peu plus difficile en raison de la situation sécuritaire. Mais pour autant, ces localités n’enregistrent pas de pénurie de carburant. «C’est ce qui explique cette situation par exemple à Mopti ou à Dioïla. Les mesures prises visent à sécuriser davantage nos populations et surtout à éviter que le carburant ne se retrouve dans des mains ennemies», informe le chef par intérim du département statistiques et administration de l’Office malien des produits pétroliers (OMAP), Sassi Fané.
Celui qui sait de quoi il parle explique que certaines villes concernées dépassent très largement leur consommation mensuelle ou hebdomadaire.
Alors où va le reste du carburant s’interroge-t-il ? Et d’ajouter : «Nous avons périodiquement des indicateurs et statistiques qui attirent notre attention. Donc, il est tout à fait normal que certaines mesures où dispositions sécuritaires soient prises pour protéger nos populations».
Sassi Fané précisera aussi que notre pays n’a aucun problème d’approvisionnement et que des mesures sont prises pour permettre, de façon permanente, l’acheminement du carburant sur Bamako et son dispatching entre les différentes zones de consommation. «Les opérateurs qui profitent de cette situation pour vendre le carburant hors prix s’exposent à des sanctions», insiste-t-on à l’OMAP. Les populations sont invitées à rester sereines, à ne pas céder à la panique et de signaler tout abus lié au prix à la pompe.
Babba COULIBALY
Les secteurs prioritaires en matière de produits carbones, concernent en premier l’agriculture, l’agroforesterie et les énergies renouvelables.
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