
L’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako
(USJPB) a organisé, jeudi dernier, un atelier national pour le lancement des
activités du projet dénommé «TMT+OKP-SHL-20049». Ce sigle véhicule l’idée de
«faciliter l’émergence d’une communauté régionale de pratiques pour renforcer
la résilience des communautés au Sahel».
C’est un projet de formation sur mesure, conçu et développé
dans le cadre d’un partenariat entre trois universités de la sous région :
l’USJPB, les universités Hamani Diori du Niger et Joseph Ki Zerbo du Burkina
Faso.
Selon ses initiateurs, TMT+ vise surtout à faciliter la
diffusion et le partage de connaissances relatives à la sécurité et l’état de
droit au sein des réseaux des partenaires impliqués dans sa mise en œuvre. Cela
devra aboutir à la création et à l’opérationnalisation d’une communauté de
pratiques au sein des trois instituts d’enseignement supérieur concernés au
niveau de la sous-région.
Cette
opérationnalisation est basée sur les échanges thématiques en lien avec un
autre projet du même type. Leurs échanges peuvent s’intéresser à d’autres
sujets tels que la création des offres de formation, co-conçues et
co-développées par les trois instituts d’enseignement supérieur, ajustées et
contextualisées au niveau de chaque pays.
Le démarrage du projet a été précédé du lancement d’une
étude régionale de capitalisation des bonnes pratiques, tenu en octobre 2021.
Ce qui a permis de clarifier ses termes et ses dimensions clés, le rôle de ses
différents acteurs et son état d’avancement au niveau des universités. à terme,
les concepteurs du programme ont retenu le mois de février 2022 pour la tenue
d’un atelier régional à Ouagadougou.
En prélude à cet atelier, chaque université est donc tenue
d’organiser un lancement au niveau national afin de capitaliser avec les acteurs
de son réseau les bonnes pratiques dans le domaine de la sécurité et de l’état
de droit. D’où la présente rencontre.
Les participants sont venus de diverses couches
socioprofessionnelles, notamment de la communauté scientifique (enseignants
chercheurs, administration universitaire), les partenaires techniques et
financiers, ceux étatiques et non étatiques.
Sont, entre autres, attentes de cet atelier, une bonne
connaissance des participants et parties prenantes des activités du projet et
des modalités pratiques de sa mise en œuvre, la connaissance et le partage
d’expériences pertinentes d’organisation des caravanes juridiques, de clinique
juridique ou d’assistance judiciaire.
À ceux-ci, s’ajoutent la création d’une communauté de
pratiques au niveau national autour de la résilience communautaire et la
sécurité et l’état de droit dans le contexte du projet, le recueil des
observations et recommandations des participants et parties prenantes pour une
meilleure mise en œuvre de TMT+ qui s’étend sur douze mois.
«En adéquation avec les priorités nationales et celles de
nos universités respectives, le ciblage des secteurs de la sécurité et l’état
de droit apporte une grande cohérence et synergie d’action au sein de réseaux
constitués autour de notre université», a expliqué le recteur de l’USJPB,
Moussa Djiré.
De son point de vue, cela augure de belles perspectives pour la mise en place de notre communauté de pratiques à savoir, identifier les parties prenantes et les acteurs à engager activement dans ces communautés, le modèle de communauté à appliquer et l’objectif que celle-ci a posé. Mais surtout, sans oublier le rôle de l’université dans la communauté de pratiques et le type d’échange à favoriser.
Mohamed TRAORE
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