
Cela malgré des mois consécutifs de tendance baissière.
«Les prix mondiaux des produits alimentaires ont encore baissé en décembre et
sont même retombés sous leur niveau d’il y a un an, au terme d’une année marquée
par la flambée des cours et de l’inflation», analysait vendredi dernier la FAO.
En repli de 6,7%, son plus bas niveau depuis février 2021,
l’indice des prix des huiles végétales est à l’origine de cette baisse
mensuelle. Grâce à la faiblesse de la demande mondiale d’importations et des
perspectives, les prix des huiles de palme, de soja, de colza et de tournesol
ont tous dégringolé en décembre.
Toutefois, note l’Agence onusienne basée à Rome (Italie),
les prix internationaux du riz ont augmenté, soutenus par les achats asiatiques
et l’appréciation des devises par rapport au dollar américain pour les pays
exportateurs. «Il est important de rester vigilant et de continuer à mettre
l’accent sur l’atténuation de l’insécurité alimentaire mondiale étant donné que
les prix alimentaires mondiaux restent à des niveaux élevés, avec de nombreux
produits de base proches de records, et avec des prix du riz en hausse, et
encore de nombreux risques associés aux approvisionnements futurs», préconise Máximo
Torero, économiste en chef de la FAO
Dans le même temps, expliquent les experts onusiens, les
prix des produits laitiers ont augmenté de 1,2% en décembre, après cinq mois de
baisse consécutive. La hausse des prix internationaux du fromage, reflétant le
resserrement des conditions du marché, a entraîné l’augmentation mensuelle de
l’indice, tandis que les cotations internationales du beurre et du lait en
poudre ont baissé.
L’indice des prix du sucre a également augmenté de 2,4% par
rapport à novembre, principalement en raison des inquiétudes liées à l’impact
des mauvaises conditions météorologiques sur les rendements des cultures en
Inde et des retards dans le broyage de la canne à sucre en Thaïlande et en
Australie.
Ces annonces de la FAO interviennent alors que la moyenne
des prix des aliments en 2022 a été nettement plus élevée que l’année précédente.
Ce qui, en plus des fortes augmentations de 2021, a catalysé des tensions
importantes et des préoccupations en matière de sécurité alimentaire pour les
pays importateurs de denrées alimentaires à faible revenu, selon les spécialistes.
Les prix mondiaux du blé et du maïs ont atteint des sommets au cours de l’année passée. La valeur moyenne de l’Indice des prix des huiles végétales pour l’ensemble de l’année 2022 a atteint un nouveau record. Les prix des produits laitiers et de la viande ont enregistré leurs «niveaux les plus élevés en année pleine depuis 1990».
Cheick Moctar TRAORE
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