
L’équipe
du Fonds monétaire international (FMI) et les autorités maliennes sont
parvenues à un accord relatif à un financement d’urgence au titre du guichet
«chocs exogènes» de la facilité de crédit rapide (FCR) du FMI. «Je suis ravie
d’annoncer que l’équipe du FMI et les autorités maliennes sont parvenues à un
accord portant sur un prêt au titre du guichet «chocs exogènes» de la facilité
de crédit rapide du FMI.
Sous réserve d’approbation par l’équipe dirigeante du
FMI et le Conseil d’administration du FMI, le Mali recevra environ 120 millions
de dollars (ndl environ 72 milliards de Fcfa) (0,6% du PIB)», a déclaré Mme
Wenjie Chen, à travers un communiqué rendu public le mardi 30 avril. Elle a
conduit une équipe du FMI qui s’est rendue à Bamako du 21 au 26 avril, a aussi
achevée sa mission au titre de l’article IV pour 2024.
Les
discussions, précise le document, ont porté sur les mesures visant à combler le
déficit immédiat et urgent de la balance des paiements du Mali résultant de
chocs exogènes. Elles avaient également trait au plan de réponse d’urgence du
gouvernement. À cet égard, l’aide financière potentielle du FMI soutiendrait la
fourniture de nourriture et des transferts monétaires ciblés aux personnes
confrontées à une insécurité alimentaire aiguë dans les régions du centre et du
nord. «Le décaissement couvrirait également des dépenses pour l’éducation, les
abris, les articles non alimentaires et l’accès à l’eau potable, à la santé et
aux installations sanitaires», a relevé la cheffe de mission.
Cette
mission faisait suite aux entretiens avec les autorités maliennes, qui ont eu
lieu à Washington à l’occasion des Réunions de printemps, du 15 au 17 avril
2024. Les entretiens ont essentiellement porté sur les perspectives
économiques, la politique macroéconomique, et les mesures possibles pour faire
face aux besoins urgents de financement de la balance des paiements, notamment
l’octroi d’un financement du FMI au titre du guichet «chocs exogènes» de la
facilité de crédit rapide (FCR).
L’économie
du Mali a progressé de 4,4% en 2023. L’inflation globale a chuté à 2,1% en 2023
contre 9,7% en 2022. Le déficit budgétaire est ressorti à 3,9% du PIB de 2023. La croissance du PIB
réel devrait ralentir à 3.8 % en 2024, avant de revenir à 4,4 % en 2025. Les
principaux risques à la baisse comprennent la poursuite des pannes
d’électricité, la volatilité des prix internationaux des produits de base, le
resserrement des conditions financières mondiales, les vulnérabilités
climatiques, etc., préviennent les agents du Fonds.
Pour
y faire face, le Fonds propose d’assurer un approvisionnement en électricité
stable et rentable. Il juge également important la convergence vers le plafond
de déficit budgétaire de 3% de l’Union économique et monétaire ouest-africaine
(Uemoa). Pour protéger la viabilité des finances publiques, les experts du Fmi
trouvent essentiel d’améliorer la mobilisation des recettes. L’élargissement de
l’assiette fiscale, la réduction des exonérations fiscales coûteuses et le
renforcement de l’administration fiscale et douanière pourraient tous
contribuer à l’augmentation des recettes.
Il est également important, selon
eux, de réduire l’augmentation de la masse salariale du secteur public et de
remédier aux faiblesses budgétaires des entreprises publiques. L’équipe
a rencontré le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, le
directeur national de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest
(BCEAO) pour le Mali, Barema Bocoum, des directeurs et des membres du personnel
des principaux ministères et organismes publics, des partenaires au
développement et des représentants du secteur privé.
Cheick Moctar TRAORE
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