Le siège de la Fondation Festival sur le Niger, au quartier
administratif de Ségou, a abrité, lundi dernier, la conférence de presse de
lancement de la 18è édition de Ségou’Art. Cette grande manifestation
artistique, culturelle et artisanale sous le thème : «Arts et Maaya» aura
lieu du 1er au 6 février prochains dans la Capitale des Balanzans. C’était en
présence du conseiller aux affaires administratives et juridiques du
gouverneur, Abdramane Dembélé, du maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoun
Diarra.
À cette occasion, le coordinateur de la Fondation Festival
sur le Niger, Attaher Maïga, a remis aux autorités un chèque symbolique d’un
million de Fcfa pour soutenir les Forces armées maliennes (FAMa) sur les théâtres
d’opération.
Il a aussi expliqué que ce rendez-vous culturel est un festival
annuel de musique et d’art contemporain qui s’articule autour de salon d’art
contemporain, foire, théâtre, danse, ateliers, master class, conférences,
colloque, manifestations traditionnelles, caravane culturelle pour la paix et
concerts géants sur les berges du fleuve Niger. Il est attendu près de 300.000
visiteurs à Ségou, terre de culture, capitale du Royaume bambara, où se côtoient,
à chaque édition, artistes, amateurs d’art et professionnels d’Afrique et
d’ailleurs.
La caravane culturelle pour la paix est un projet sahélo-transsaharien
créatif et conscient, soutenant la paix, la tolérance et la solidarité au
Sahara et dans la Région du Sahel. Elle a été créée en 2014 par trois festivals
: le Festival Taragalte (M’Hamid Elghizlane, Maroc), le Festival sur le Niger
(Ségou, Mali) et le Festival au Désert (Tombouctou, Mali). Pour cette neuvième édition
de la caravane, il y aura une grande exposition muséale sous le thème : «Quand
les communautés du Mali fêtent… ».
Cette année, la foire de Ségou aura lieu du 1er au 7 février
2022, au Quai des arts, site du Festival sur le Niger. Ainsi, pendant une
semaine, environ 400 artisans et créateurs
locaux, nationaux et internationaux en provenance d’une trentaine de pays
d’Afrique et d’ailleurs étaleront une facette de leur talent, en matière
d’imagination et de créativité. Une scène musicale dénommée scène Biton
permettra d’assurer l’animation pendant toute la durée de la foire.
Le «Kôrè
Fab Lab» permettra de diffuser des court-métrages de sensibilisation sur la
citoyenneté, les enjeux liés à l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la
scolarisation des filles et les valeurs sociétales dans les quartiers de Ségou.
«Kôrè Fab-Lab» est aussi le laboratoire d’incubation et d’innovation pour les
industries créatives de l’Institut Kôrè des Arts et Métiers (IKAM) qui offre
des formations, de l’assistance aux jeunes porteurs de projets à travers son
programme Kôrè-Qualité pendant toute l’année et la foire aux innovateurs durant
Ségou’ Art-Festival sur le Niger.
Quant au Forum Maaya Africa, c’est une rencontre
internationale qui regroupera les jeunes entrepreneurs du continent africain et
d’ailleurs pour échanger pendant deux jours sur les modèles innovants
d’entrepreneuriat en Afrique et ailleurs.
Son objectif est de promouvoir la
digitalisation accrue des industries culturelles et créatives en Afrique et
au-delà. Le forum s’articulera autour de nombreuses activités dont un format
local et innovant de partage des récits des jeunes entrepreneurs de toutes les
régions de l’Afrique, appelé TED Maaya Africa, un espace d’échanges sur les
innovations et les meilleures pratiques dans le domaine de l’entrepreneuriat
culturel en Afrique et au-delà.
Des artistes du Badema National, le Trio 368 Degrés de Cheick Tidiane Seck, Vieux Farka, Sidiki Diabaté Samba Touré, Mariam Koné, Delphine Mounkoro, Cheicknè Sissoko, le groupe Aratan N’kallé et le duo Binguini & Palmer du Mali, Paco Séry de la Côte d’Ivoire, Alune Wade du Sénégal sont attendus par leurs fans.
Youssouf DOUMBIA
«Allah ndèmè», littéralement Dieu aide moi. Les mélomanes se souviennent encore de cet air aux allures de cri du cœur et qui a fait tabac au-delà de nos frontières. L’auteur de cet opus, Adama Namacoro Fomba, s’est éteint samedi dernier à Dioïla. Il laisse aux mélomanes maliens troi.
Pour cette rencontre majeure sur la culture, l’artisanat, le tourisme et l’industrie hôtelière, les initiateurs ont mis les petits plats dans les grands. Les mille places de la salle Djéli Baba Sissoko du Centre international de conférences de Bamako (CICB) n’ont pas suffi pour accueillir .
C’est sans exagération aucune l’un des piliers de l’art dramatique de notre pays qui s’en est allé. Il a quitté définitivement la scène après avoir perdu la dernière bataille qu’il livrait contre la maladie..
Cette entreprise de presse propose pour l’année 2025, un continu diversifié avec des émissions de débats, de divertissement, mais aussi des séries télévisées filmées par elle-même.
Le directeur général du Pari mutuel urbain (PMU Mali), Fassery Doumbia, a animé, mardi dernier dans ses installations, une conférence de presse sur les réalisations de l’année écoulée, les projets de la société pour la nouvelle année, avant de présenter les vœux du PMU à nos compatri.
Il y aura, désormais, à l’initiative de l’Association «Yamarou photo» les prix «Ibibi», noir en langue sonhraï, pour impulser un nouvel élan à la photographie africaine contemporaine. Ces récompenses représenteront un espace de création, d’échanges et de reconnaissance du talent d.